Tout savoir sur : Facebook cité dans un tiers des divorces en Angleterre
Le site anglais Divorce-Online a réalisé une étude de grande ampleur sur deux ans, épluchant pas moins de 10 000 divorces en 2009 et 2010. Il ressort de cette étude que dans pas moins de 33% des cas, Facebook est cité ! Il y a plusieurs cas de figure. Le plus évident est celui où la personne trahie se sert du réseau social pour prouver que son partenaire a été voir ailleurs. Mais toujours d'après cette étude, les anglais auraient une autre particularité : il se servirait aussi du mur Facebook pour invectiver publiquement leurs ex après la rupture.Quand Facebook apparait dans un compte rendu de divorces, les trois raisons les plus fréquentes pour lesquelles il est cité sont « des messages inappropriés à des individus du sexe opposé », « des époux séparés qui postent des commentaires désobligeants sur leur ancien partenaire », et « des amis Facebook qui rapportent des comportements déplacés de l'un des époux ».
L'explosion de l'Internet mobile n'est certainement pas étrangère à cet état de fait. Car s'il est difficile de deviner ou de cracker un mot de passe que l'on ne possède pas sur un ordinateur, il est beaucoup plus simple de fouiner dans un smartphone où le compte Facebook n'est pas protégé. Pocket-lint rapporte que Mark Keenan, un porte-parole de Divorce-Online conseille de faire très attention à ce qui est posté sur le plus célèbre des réseaux sociaux. Il affirme que de plus en plus de preuves qui font la différence au final devant les tribunaux sont tirées de Facebook. Ce qui a son importance quand des gardes de mineurs ou des pensions alimentaires sont en jeu.