Avec sa Surface Pro 3, Microsoft veut concurrencer le MacBook Air d'Apple

Plus grande. Plus puissante. Et aussi plus cher. Microsoft dévoile une Surface Pro 3 ambitieuse qui doit non seulement remplacer un laptop (type MacBook Air), mais aussi rester une tablette. Une mission compliquée, mais audacieuse.

La Rédac LesMobiles - publié le 21/05/2014 à 11h42
Avec sa Surface Pro 3, Microsoft veut concurrencer le MacBook Air d'Apple

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Comme prévu, Microsoft a présenté hier lors d’une conférence de presse la troisième itération de la Surface Pro, tablette haut de gamme dotée d’un processeur « Core i » d’Intel et du système d’exploitation Windows 8.1 (et non la déclinaison RT, épurée et quasi inutile qui animait les modèles plus accessibles). Avec sa Surface Pro 3, Microsoft tente le coup double. Il s’attaque non seulement à Samsung et ses Galaxy Tab Pro, mais aussi à Apple et son MacBook Air (lequel a été mis à jour la semaine dernière seulement). Comment ? Grâce à une configuration qui est loin d’être celle d’une simple tablette.

Un écran plus grand pour égaler les PC portables

Nous retrouvons tout d’abord un écran de 12,1 pouces doté d’une définition Quad HD (2560 x 1440) pour une résolution de 216 pixels par pouce. Voilà une forte augmentation vis-à-vis de la Surface Pro 2 et son écran Full HD de 10,6 pouces. Le calibrage de l’écran pour la restitution des couleurs est assuré par la technologie ClearType.

Pour animer cet écran, plusieurs possibilités aussi bien pour le chipset que pour la mémoire vive et la capacité de stockage. Core i3, Core i5 ou Core i7 (de quatrième génération) pour le premier. 4 ou 8 Go pour la seconde. De 64 à 512 Go pour la troisième. Microsoft ne s’étend pas sur la capacité de la batterie, mais indique que la tablette devrait tenir durant 9 heures en surfant sur le Net.

Une tablette plus légère, mais toujours aussi épaisse

Le poids de la tablette atteint 800 grammes (soit 100 grammes de moins que la Surface 2) pour une épaisseur de 9,1 mm. Sans surprise, la finesse de la tablette ne change pas. En effet, Microsoft est limité par les ports inclus sur les tranches. Puisqu’elle est censée concurrencer les ultrabooks, elle se doit de proposer USB 3.0 pour connecter des disques durs externes et miniDisplayPort pour profiter éventuellement d’un écran supplémentaire. À cela s’ajoute un lecteur de carte microSDXC, mais aussi les connexions sans fil classiques (WiFi ac et Bluetooth 4.0).

Côté multimédia, la Surface Pro profite de deux capteurs 5 mégapixels à l’avant et à l’arrière. Ils sont tous les deux compatibles 1080p à 30 images par seconde (soit une meilleure définition que la Surface Pro 2 limitée au 720p). Les haut-parleurs stéréo sont optimisés Dolby Surround.

À partir de 800 euros et jusqu'à 2000 euros, sans clavier

Surface Pro 3 est proposé en cinq configurations. Le prix de la tablette sera légèrement plus élevé que la génération précédente, à fiche technique égale. Comptez 800 euros pour le premier modèle (Core i3, RAM 4 Go, SSD 64 Go) et quasiment 2000 euros pour le dernier (Core i7, RAM 8 Go, SSD 512 Go). À moins de 1000 euros, vous obtenez le modèle Core i5, 4 Go de RAM et un disque dur de 128 Go.

La tablette est fournie automatiquement avec un stylet capacitif. En revanche, le clavier vient en supplément (130 euros), ainsi que la station d’accueil (200 euros) et l’adaptateur Ethernet (40 euros). 

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