Google rembourse 19 millions de dollars d’achats intégrés

En début d’année, Apple annonçait qu’il allait rembourser les parents imprudents qui ont laissé leurs enfants jouer avec leurs mobiles sans les surveiller et abuser des achats intégrés. C’est désormais au tour de Google de mettre la main à la poche.

La Rédac LesMobiles - publié le 08/09/2014 à 18h39

Les achats intégrés font désormais partie du modèle économique des jeux sur smartphone. En apparence, les applications sont gratuites. Mais dès que le joueur y prend goût, certaines limitations sont présentes pour l’inciter à mettre la main à la poche. Bref, tout est question de frustration et d’addiction. Et cela touche autant les adultes que les enfants. Mais autant les premiers sont généralement responsables de leurs actes, autant les seconds ne le sont pas forcément.

Cependant, pour les bambins nés avec un écran tactile entre les mains, rien de plus simple que de contourner la vigilance des parents et du système de protection des achats intégrés. Ainsi, certains parents ont vu arriver sur leurs comptes bancaires des factures d’achats intégrés de plusieurs centaines, voire milliers d’euros. Les associations de consommateurs se sont emparées du dossier, suivies de certains organismes d’état.

Après Apple, Google ouvre le porte-monnaie

Apple a commencé de rembourser 32,5 millions de dollars les consommateurs ayant participé à la plainte collective portée par la FTC, la commission fédérale américaine en charge du commerce. La firme de Cupertino sera suivie par celle de Mountain View. Google va en effet rembourser 19 millions de dollars les consommateurs qui ont participé à la même plainte, toujours portée par la FTC. Le remboursement devrait clore une longue saga qui dure depuis plusieurs mois et durant laquelle Google a tout fait pour montrer patte blanche : changement dans les règles de sécurité sur la durée entre deux demandes de mot de passe, modification de la mention gratuité pour les jeux freemium, etc.

Puis ce sera au tour d'Amazon

Reste encore un acteur visé par la plainte de la FTC et les consommateurs américains : Amazon. En juillet dernier, un courrier envoyé par Apple pointant du doigt le Play Store de Google a eu un effet pervers : la FTC s’est tournée vers Amazon et a estimé que les mêmes règles de sécurité devraient s’appliquer à la boutique applicative de Jeff Bezos, d’autant que ce dernier touche 30 % de commission sur les achats intégrés. Le remboursement, s’il a lieu, ne devrait cependant pas être aussi important.

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