Tout savoir sur : Le Samsung Galaxy Core Prime certifié aux États-Unis
Si Samsung a décidé de réduire le nombre de références de son catalogue et d’éclaircir la nomenclature des noms de ses modèles, cela n’est visiblement pas pour tout de suite. Sont encore prévus en cette fin d’année les derniers lancements correspondant à l’ancienne stratégie produit, basée sur une multiplication des déclinaisons de plates-formes pour des typologiques toujours plus fines de consommateurs.
La preuve en est avec le Galaxy Core Prime que nous avons découvert une première fois il y a plus d’un mois en Chine (via l’organisme de certification Tenaa) et en Inde (via le site marchand Flipkart). Un smartphone qui ne devrait cependant pas se cantonner à l’Asie puisqu’une variante semble avoir été certifiée outre-Atlantique.
Une variante du Core Prime pour l'occident
Ce sont nos confrères de PhoneArena qui relaient aujourd’hui cette découverte. Le modèle concerné est identifié par le numéro de série SM-G360P, une variante du SM-G360G, un code qui fait référence au Galaxy Core Prime. La nouvelle indiscrétion reprend d’ailleurs en partie la fiche technique aperçue sur Flipkart au mois d’octobre.
À savoir un écran WVGA de 4,5 pouces, une connectivité LTE, un capteur photo 5 mégapixels, une webcam 2 mégapixels et 1 Go de mémoire vive pour accompagner un chipset qui devrait varier selon les territoires. Ce dernier est le seul point différentiant entre le SM-G360P et le Galaxy Core Prime tel que nous le connaissions jusqu’à présent.
Exynos en Asie, Snapdragon en occident
Pour le modèle asiatique, il devrait s’agir de l’Exynos 3 Quad 3470 que nous avons récemment croisé dans le Galaxy S5 Mini. Ce chipset correspond relativement bien à la description faite par Tenaa et Flipkart. En revanche, le modèle occidental pourrait être animé par un modèle plus adaptable en terme de bandes de fréquence. Le FCC identifie ici le Qualcomm Snapdragon 410 (MSM8916), un chipset 64-bit composé de quatre coeurs Cortex-A53 cadencés à 1,2 GHz et associé à un GPU Adreno 306. Le composant est équipé d’un modem 4G multimode lui assurant une compatibilité aussi bien aux États-Unis qu’en Europe. Il anime aujourd’hui la gamme Galaxy A, par exemple.
Ce n’est évidemment pas la première fois que Samsung s’appuierait sur deux chipsets différents pour le lancement mondial d’un smartphone, notamment quand ils sont compatibles LTE. Les Galaxy Sx et les Galaxy Note en sont d’excellents exemples : plate-forme Exynos en Corée, plate-forme Qualcomm à l’international. Cela pourrait donc être ici encore le cas.