Tout savoir sur : MobiWire Taima : une nouvelle phablette 4G sous la barre des 200 euros
Cela faisait plusieurs mois que nous n’avions pas entendu parler de MobiWire. Avec le CES de Las Vegas de janvier et le Mobile World Congress qui approche, les prises de parole des acteurs internationaux comme Samsung, HTC, LG ou Sony, encombrent suffisamment l’espace médiatique pour ne laisser que de rares places dans les colonnes des médias spécialisés. Heureusement, la sortie officielle d’un smartphone est toujours l’occasion d’obtenir un peu de visibilité. Voilà certainement pourquoi, même si le Mobile World Congress ouvre ses portes dans 5 jours, la marque française MobiWire lance la commercialisation d’un nouveau modèle.
Presque un Pegasus qui aurait grandi
Son nouveau mobile s’appelle Taima. Et sa particularité est d’être une phablette avec écran IPS de 5,5 pouces (doté d’une définition 720p). Avec le Taima, MobiWire entre en effet sur le marché des grands smartphones économiques. C’est cependant la seule nouveauté à attendre de ce mobile dont la plate-forme technique, hormis cette différence de taille, est similaire à celle du Pegasus, lequel est déjà disponible.
Faisons le tour de la fiche technique. Au coeur de la plate-forme, deux coprocesseurs fournis par MediaTek : le MT6582 d’une part et le MT6290M d’autre part. Le premier est un chipset quad-core Cortex-A7 cadencé à 1,3 GHz avec GPU ARM Mali-400. Le second est un modem offrant la connectivité 4G catégorie 4 et HSPA dual-band (jusqu’à 42 Mb/s). C’est la même configuration sur le Pegasus.
Du bon et du moins bon...
Le reste aussi est très proche : 1 Go de mémoire vive, 4 Go de stockage interne (extensible par microSD), capteur photo 8 mégapixels (jusqu’au FWVGA en vidéo) à l’arrière, connectivités diverses et variées (WiFi, Bluetooth 4.0, GPS, radio FM), le tout sous Android KitKat sans surcouche. Deux petites différences entre les deux mobiles 4G de MobiWire : ce que le Taima gagne en batterie (3000 mAh contre 2020 mAh), il le perd sur la webcam (qui passe de 5 à 2 mégapixels).
Rappelons aussi que la définition de l’écran reste exactement la même (720p dans les deux cas). La résolution est donc moins bonne sur le Taima (267 pixels par pouce) que sur le Pegasus (293 pixels par pouce). Pour être tout à fait complet, le châssis du Taima mesure 9,2 mm d’épaisseur.
Un prix trop proche du très bon milieu de gamme
Le smartphone est commercialisé (dès aujourd’hui sur Amazon) au prix de 180 euros environ. Soit un peu plus cher que le Pegasus. Évidemment, avec cette taille d’écran et ce prix, nous nous demandons si le consommateur n’aurait pas tout intérêt à dépenser une centaine d’euros de plus pour un OnePlus One (écran Full HD 5,5 pouces, Snapdragon 801, 16 Go de stockage, 2 Go de RAM, APN 13 mégapixels, etc.). Car il ne suffit plus d’être grand et d’être 4G pour faire la différence...