Tout savoir sur : Xiaomi arrivera aux États-Unis sans dévoiler de date
Alors que le Google I/O se déroule à San Francisco, nos confrères de Re/Code ont organisé une de leurs fameuses conférences où les invités se succèdent. Cette année, Hugo Barra, le directeur du développement de Xiaomi, s’est déplacé pour parler de la marque chinoise et du développement de l’entreprise à l’international. L’arrivée de la boutique en ligne d’accessoire en Europe et aux États-Unis n’est évidemment pas passée inaperçue. Et cela relance naturellement toutes les rumeurs autour de l’arrivée de la marque en occident.
La boutique sera lancée officiellement la semaine prochaine
Un vrai SAV sinon rien
Hugo Barra n’a évidemment révélé aucune information lors de cette interview. Très professionnel dans ce genre d’exercice, il assure que Xiaomi travaille sur le sujet, mais n’a pas encore défini de calendrier pour cela. Trop de détails encore à gérer, certainement, comme le développement local d’un véritable service client. De nombreux consommateurs de OnePlus, l’un de ces jeunes loups asiatiques déjà présents à l’international, se sont plaints de son SAV. Il s’agirait donc de ne pas emprunter le même chemin.
Depuis le début de son incroyable ascension, il ne fait aucun doute que l’entreprise a une ambition internationale. En commençant par des pays limitrophes, comme Singapour, Taïwan, Hong Kong ou la Malaisie, Xiaomi a certainement limité les risques. Les vrais problèmes ont d’ailleurs commencé quand elle s’est attaquée à un vrai marché important : l’Inde. L’approvisionnement n’a pas été suffisant pour servir convenablement l’ensemble des points de distribution.
Et en décembre, Xiaomi s’est frotté aux tribunaux locaux dans une affaire de violation de brevets face à Ericsson. Affrontement qui s’est soldé par le paiement de royalties sur tous les mobiles vendus dans le sous-continent. Hugo Barra avait alors officiellement annoncé que Xiaomi se concentrerait sur l'Inde pour y assurer son développement. En attendant, pas de croissance sur d'autres marchés ou d'autres continents.
Peur des procès ?
Dans son article, Re/Code estime que Xiaomi a choisi jusqu’ici les pays où il est présent pour deux raisons : les perspectives de croissance, ce qui est une excellente raison, mais aussi pour éviter les conflits juridiques pour des questions de brevets, ce qui expliquerait pourquoi l’entreprise n’a pas pris le risque de se lancer en Europe ou aux États-Unis. Il faut dire que les différents affrontements entre Microsoft, Samsung, Apple et Motorola ont certainement refroidi l’étoile montante chinoise. En attendant, l’entreprise y vendra des bracelets, des batteries et des casques audio. « Nous commencerons par là », affirme-t-il. Reste à savoir combien de temps cette phase durera.
