Si vous suivez l'actualité de la gamme Nexus, vous n'êtes sans doute pas sans savoir que deux nouveaux modèles sont attendus cette année. Le premier serait fabriqué par LG et devrait remplacer, enfin, le Nexus 5 après deux ans de bons et loyaux services. Le second serait l'oeuvre de Huawei. Il s'agirait cette fois d'une phablette pour remplacer le Nexus 6 de Motorola sorti l'année dernière. Evidemment, Google n'a encore rien confirmé mais il a visiblement du mal à contrôler ses partenaires.
Le Nexus de Huawei confirmé
La publication International Business Times affirme avoir obtenu une confirmation de la part d'un employé de la branche britannique de Huawei lors d'un tête-à-tête privé. Il est bien évidemment question de la phablette. Un écran QHD de 5,7 pouces aurait même été évoqué. C'est malheureusement tout pour l'aspect technique. Il a par ailleurs été précisé que le remplaçant du Nexus 6 serait disponible avant la fin d'année, sans doute en même temps qu'Android M.
Un partenariat gagnant-gagnant
La position de Huawei a également été abordée. La firme compte évidemment sur sa participation au programme Nexus pour booster son image de marque en occident, et principalement aux Etats-Unis où elle lutte encore pour se faire une place. Il faut dire que les accusations d'espionnage pour le gouvernement chinois ne l'ont pas aidé. Le soutien de Google ne calmera sans doute pas les instances américaines mais pourrait au moins changer le regard, ou ouvrir les yeux, des utilisateurs.
De son côté, Google a également beaucoup à y gagner. Huawei pourrait lui ouvrir les portes du marché chinois, où la majorité de ses services sont aujourd'hui bloqués par le gouvernement. La liste inclut notamment Gmail et Maps, et même une partie du Play Store. Seules les applications gratuites y sont disponibles. Evidemment, qui dit Nexus dit Android Vanilla et il serait dommage de vendre un smartphone totalement bridé. Saboter un lancement de Huawei sur son marché domestique alors qu'il y est l'un des constructeurs les plus populaires, aussi.
Il faudra donc trouver une solution, mais l'employé en question n'a pas l'air trop inquiet.