Android One promettait beaucoup. La fluidité fait défaut à Android depuis ses débuts. Et la grande diversité de plateformes en est en grande partie responsable puisqu'il faut à chaque fois les optimiser, ce que tous les constructeurs ne se donnent pas la peine de faire. C'est évidemment surtout vrai sur l'entrée de gamme. Sans parler des mises à jour. Voilà ce que devait corriger le programme de Google, avec des plateformes standardisées et optimisées par ses soins en plus d'être mises à jour régulièrement, mais il semblerait que ce soit un échec, non pas sur le plan technique, mais commercial. Et la fin ne serait plus très loin.
De nombreux marchés couverts, mais loins d'être conquis
Rappelons en effet qu'Android One n'a jamais réellement rencontré le succès. Les débuts ont même été particulièrement difficiles en Inde et, si le programme n'a depuis cessé de s'étendre jusqu'à couvrir aujourd'hui plus d'une dizaine de marchés, aucun chiffre de vente n'a été communiqué et ce n'est certainement pas bon signe. Et en voici un autre, de mauvais signe. Le Wall Street Journal rapporte que Google a entrepris plusieurs changements majeurs dans la politique d'Android One.
Google de moins en moins impliqué
Ceux-ci répondraient à la demande des constructeurs qui aimeraient pouvoir se différencier davantage. Le premier serait donc de laisser choisir les composants de leurs choix. Ils auront également plus de liberté dans le choix des fonctionnalités et du prix de vente. Dernièrement, Google ne serait plus en charge du suivi logiciel. Ce sont les constructeurs qui déploieront les mises à jour à l'avenir, « dès que possible ». Comprenez quand ils auront le temps et l'envie certainement.
Autrement dit, il ne restera pratiquement plus rien pour différencier les smartphones Android One des autres smartphones Android, si ce n'est un label sans réelle garantie. Ce ne sera donc pas la fin à proprement parler mais ce sera comme si...
bq Aquaris A4.5, le plus récent des smartphones Android One et le premier en Europe