Orange continue d'accélérer sur la 4G. Avec une couverture nationale de 80% de la population, l'opérateur leader se démarque désormais en annonçant une amélioration de la qualité du réseau mobile sur une partie du réseau routier ainsi que dans le TGV.
La 4G dans le TGV
Alors que la SNCF nous promet le Wi-Fi à bord de ses rames à grande vitesse depuis des années, l'opérateur Orange vient de boucler la couverture 4G de la ligne de TGV Paris-Lyon. Un déploiement compliqué qui a nécessité plus de 200 nouveaux sites 4G venus compléter le réseau d’Orange le long de la ligne et qui ont bénéficié d’une optimisation spécifique compte-tenu des déplacements à plus de 300 km/h.
Les clients Orange peuvent ainsi surfer en 4G sans interruption grâce aux travaux réalisés par près de 160 techniciens pendant 16 mois. Des investissements qui vont se prolonger avec la couverture prochaine de nouvelles lignes TGV dont la ligne Paris-Lille prévue pour début juillet 2016 et qui sera suivie de la ligne Lyon-Marseille.
Un TGV à Paris - Gare de Lyon.
Renforcement de la qualité du réseau sur les autoroutes
Orange a également entrepris de mieux couvrir le réseau routier. Ce sont maintenant 8 autoroutes couvertes à 98% avec l’A4 et l’A7 qui voient ainsi leur couverture progresser.
Au global, ce sont 11 autoroutes couvertes à 92% en 3G+ : A1, A4, A6, A7, A8, A9, A10, A11, A13, A61 et A62.
Le métro parisien à la peine
Si Orange accélère le déploiement de son réseau mobile, il y a un endroit où l'opérateur rencontre plus de difficultés : le métro parisien. Véritable serpent de mer, la couverture du métro parisien a pris du retard. Alors que la RATP tablait sur une couverture totale de son réseau en 3G/4G pour 2017, les retours sur le terrain semblent plus pessimistes.
Une impression confirmée par Laurent Benatar, directeur technique d'Orange France, qui a indiqué lors d'un point presse, une « très grosse lenteur ». Si Orange a déjà équipé en 4G la ligne A du RER à Paris, et prépare activement la couverture de la ligne 1 du métro, le déploiement du réseau parisien dans son ensemble est compliqué. La faute à une « fenêtre d'espace temps-travail trop courte » ainsi qu'à des contraintes liées à la partie technique du métro qui n'a pas du tout été conçue pour accueillir, par exemple, des équipements radio nécessitant des espaces climatisés.
Précisons que même sur une ligne moderne comme la 14, ouverte depuis la fin de l'année 1998, uen simple couverture EDGE n'est pas assurée de bout en bout...