Tout savoir sur : Google Pixel et Pixel XL : des prix clairement haut de gamme ?
Le 4 octobre prochain, Google a invité tout le monde pour démarrer une nouvelle page de son histoire téléphonique : le lancement des Pixel. Les smartphones, produits en collaboration avec HTC (mais cela ne devrait pas être visible sur la coque du téléphone), seront appelés Pixel et Pixel XL, en toute logique. Et ils viendront accompagner la Pixel C, tablette officialisée l’année dernière et annonçant la nouvelle stratégie de Google. Les deux smartphones ont été largement croisés dans les fuites récentes, de quoi en tirer un portrait-robot assez précis (même si quelques détails ont pu être mal interprétés par les leakers) : écrans de 5 et 5,5 pouces respectivement Full HD et Quad HD, Snpadragon 820 ou 821 aux commandes, 4 Go de mémoire vive, 32 ou 128 Go de stockage interne, capteurs photo 12 et 5 mégapixels respectivement à l’avant et à l’arrière, lecteur d’empreinte, châssis en verre et en métal, Android 7.1 Nougat à bord.
649 dollars le ticket d'entrée ?
Si les mobiles devraient être commercialisés dans le courant du mois d’octobre, il reste encore une question sans réponse : quel sera le prix de vente ? De nombreuses rumeurs ont tenté de positionner la gamme Pixel, notamment vis-à-vis de l’iPhone, du Galaxy S7 ou encore des précédents Nexus. Une information datant de deux semaines affirmait que le prix du Pixel XL démarrerait au prix du Nexus 6P. Soit 649 dollars. Ce qui reviendrait à dire que la gamme Pixel ne serait pas plus chère que les deux dernières générations de Nexus. Cependant, une nouvelle indiscrétion vient infirmer ce positionnement.
Selon Android Police citant ses sources proches du dossier, le prix de 649 dollars ne correspondrait pas au Pixel XL, mais au Pixel simple. Ce qui positionnerait la gamme Pixel pile devant l’iPhone 7 et le Galaxy S7. Évidemment, cela sous-entend que la version XL du Pixel est positionnée au-dessus. Peut-être à 749 dollars. Ce qui serait une première pour un smartphone commercialisé par Google. Sans oublier les paliers de stockage éventuels. Voià qui fermerait définitivement l’idée d’un smartphone économique et performant chez Google. Espérons simplement que les nouveaux modèles vaudront leurs prix.
Une vision différente de la téléphonie
Le positionnement tarifaire de la gamme Nexus a clairement été l’un des moteurs de son succès : des plates-formes au top, pas de campagne marketing onéreuse pour en faire la promotion et bien sûr un prix très agressif, notamment vis-à-vis d’Apple. Le Nexus 4 a certainement été l’un des premiers à présenter cet équilibre audacieux entre accessibilité économique et performance technique. Mais c’est son successeur, le Nexus 5, qui a mis le feu aux poudres. Soudain, tout le monde en voulait de ce Nexus, qui faisait office de plate-forme de référence chez Google et chez les développeurs et qui, fin 2013, était l’une des meilleures affaires jamais connues (surtout de notre côté de la planète).
Seulement, après le Nexus 5, une partie de l’équation a changé : si les performances restaient, Google et ses partenaires avaient de plus en plus le désir de dépasser le statut premium pour s’aligner sur le haut de gamme. Une tendance qui a démarré avec le Nexus 6 et qui a fini avec le Nexus 6P l’année dernière. Le Nexus 5X, moins cher, mais moins intéressant techniquement que son prédécesseur, a clairement pâti de ce changement stratégique. La magie a certainement été rompue par le modèle de Motorola, vendu 649 euros. Et le constat que les modèles de Google devenaient de moins en moins accessibles s’est confirmé avec celui de Huawei, dont le prix était identique au lancement. Et cela devrait s’accentuer encore cette année.
