Tout savoir sur : Xiaomi s’installera-t-il aux États-Unis l’année prochaine ?
Il y a deux ans, des rumeurs voulaient que Xiaomi envahisse les États-Unis. Mais ayant perdu sa première place en Chine au profit de Huawei, l’étoile montante a préféré freiner son expansion internationale (notamment aux US et en Europe) pour se concentrer sur son marché domestique. Avec le recul, nous nous rendons compte que cela n’a eu que très peu d’incidence. Xiaomi a reculé en 2016 et a cédé du terrain face à Huawei d’une part, mais aussi deux autres acteurs locaux : Oppo et Vivo. De fait, il semble que le seul levier de croissance restant pour la marque est l’international, notamment les marchés où la marque est attendue (et où elle se vend déjà grâce aux réseaux de distribution d’importation).
Mi Note 2
Des tests qui ont commencé avec le Mi 5
Début 2016, les tests auraient donc repris aux États-Unis. Hugo Barra, le vice-président international de Xiaomi, a confirmé l’information à nos confrères d’Engadget. Il explique que cela a commencé en début d’année avec une version spéciale du Mi 5 (le smartphone que le même Hugo Barra a présenté au Mobile World Congress 2016). Et cela a continué avec le tout récent Mi Note 2. Lors de notre présentation de cette phablette, nous avions alors évoqué un modèle qui gagnerait à être lancé à l’international, d’autant qu’elle semble compatible avec tous les réseaux mobiles des États-Unis, notamment celle de T-Mobile et AT&T.
Lors de cette interview, Hugo Barra confirme que l’objectif est bien de certifier le smartphone pour qu’il soit compatible avec tous les réseaux, et non avec une partie d’entre eux seulement, une erreur faite par certains concurrents chinois (et qui a été réitérée en Europe par Meizu ou OnePlus). Évidemment, le vice-président de Xiaomi ne précise pas l’objectif de ces tests : certification simple pour un usage sur les réseaux mobiles ou partenariat avec les opérateurs pour bénéficier de leurs réseaux de distribution. Mais, une chose est sûre : Xiaomi arrivera bientôt aux États-Unis.
Un lancement en 2017 ?
Reste évidemment à savoir quand. Hugo Barra explique qu’il faut entre un an et demi et deux ans à partir des premiers tests pour arriver à cet objectif (sachant que, parallèlement, tout est fait du côté logistique pour assurer l’offre et le service client). En partant du principe que les premiers tests ont démarré en début d’année, il n’est pas improbable que Xiaomi présente son premier smartphone aux États-Unis avant la fin de l’année prochaine. Et qu’il soit évidemment présent dans le catalogue d’un ou plusieurs opérateurs.
Les États-Unis représenteront une étape importante pour Xiaomi, déjà présent dans deux des trois plus grands marchés mondiaux de la téléphonie mobile (Inde et Chine). L’entreprise commercialise aussi officiellement ses produits en Russie, au Mexique, au Moyen-Orient, en Asie du Sud-Est et même en Pologne. Reste à savoir si la firme va pousser jusqu’en Europe de l’Ouest. Hugo Barra ne l’évoque pas, mais cela arrivera certainement. Il faudra seulement être encore plus patient que les Américains.