Tout savoir sur : Meizu officialise (comme prévu) le Pro 6S
Grâce aux teasers officiels dévoilés ces derniers jours, nous savions que Meizu préparait le lancement du Pro 6S aujourd’hui, jeudi 3 novembre. Chose promise, chose due : la marque chinoise a levé le voile sur la version améliorée du flagship du printemps dernier. Un renouvellement express qui ne se justifie pas toujours, comme vous pourrez le voir lors de cette présentation exhaustive du mobile. Car les améliorations sont à retrouver uniquement du côté de la photographie et du côté de la batterie. Cette absence de changements pourrait confirmer que le Pro 6S devait initialement embarqué l'Exynos 8890, mais que cela a été finalement été abandonné. Une hypothèse que nous aurons évidemment du mal à vérifier...
Quelques petites retouches à débusquer
Tout d’abord, visuellement, le Pro 6S est un clone du Pro 6. Les dimensions sont les mêmes (7,3 mm d’épaisseur notamment). Le poids ne varie que de trois grammes (pour atteindre les 163 grammes). L’écran est identique : dalle Super AMOLED de 5,2 pouces (définition Ful HD), verre minéral 2.5D Corning Gorilla Glass 4, compatible Touch Force. Et le châssis en aluminium reprend les lignes du Pro 6, à une exception près : le petit « s » dans un liseré carré au-dessus des mentions légales. Un détail qui rappelle évidemment l’iPhone 6S. Le premier contact ne change guère.
À l’intérieur, la plate-forme s’appuie sur le Helio X25 de MediaTek (deca-core cadencé jusqu’à 2,5 GHz, GPU ARM Mali-T880 MP4). Le composant est accompagné de 4 Go de mémoire vive et, premier changement, de 64 Go de stockage interne. Le Pro 6 proposait deux paliers à 32 et 64 Go. Ici, il n’y en a qu’un. Cette première modification est légère. Il n’y a cependant pas de microSD pour ajouter de l’espace de stockage, ce qui est dommage quand il n’y a qu’une seule option.
Plus d'autonomie. Plus de lumière en photo
Second changement plus important : la batterie, toujours compatible mCharge 3.0, offre une capacité de 3060 mAh (contre 2560 mAh précédemment). L’écran est toujours souligné par un bouton mécanique où se cache un lecteur d’empreinte digitale mTouch 2.1. Le chipset audio est un modèle Cirrus Logic CS43L36, compatible hi-fi et lossless. Le mobile est compatible infrarouge (utile pour la mise au point laser), LTE catégorie 6, WiFi ac dual band, Bluetooth 4.1, GPS (Glonass) et USB type-C.
Troisième changement : la photo. Si la webcam reste un modèle 5 mégapixels à focale fixe avec objectif ouvrant à f/2.0, le capteur principal de 21 mégapixels perd sa place au profit d’un capteur 12 mégapixels Sony Exmor IMX386. Le composant est associé à un stabilisateur optique, un objectif à 6 éléments ouvrant à f/2.0, un autofocus hybride (laser et détection de phase) et au fameux flash circulaire du Pro 6.
Moins cher que le Pro 6 à stockage équivalent
Le smartphone fonctionne sur FlymeOS 5.6 (comme le Pro 6), toujours basé sur Android 6.0.1 Marshmallow. Cette version est compatible avec les actions 3D Touch reprises d’iOS (raccourcis sur icône, prévisualisation de photo, etc.). Le smartphone est proposé en quatre couleurs (noir, doré, argenté et le rose doré qui accompagne cet article). Son prix sera, à son lancement, de 2699 yuans (soit 360 euros environ), soit 100 yuans de moins que le Pro 6 64 Go à son lancement. Ce qui est plutôt une bonne nouvelle. Reste à savoir quand il sera commercialisé en Chine, car l’information n’a pas été dévoilée, et en France, en espérant que les délais ne seront pas trop longs.