La semaine dernière, Meizu a invité la presse chinoise à découvrir un (ou deux) nouveau(x) produit(s). Le seul indice offert par la marque concernait son partenariat avec le fondeur MediaTek. Et notamment la gamme Helio qui anime l’ensemble de ses terminaux depuis le Pro 5. Selon les rumeurs les plus fréquentes, l’objet de cette conférence devait être le Meizu X, un nouveau membre de la famille Blue Charm. Et ce fut effectivement le cas. Nous verrons dans un article suivant qu’il n’était pas le seul sur la scène, puisqu’un second smartphone a été annoncé : le Pro 6 Plus.
Design en verre
Nous commençons donc les présentations avec le Meizu Blue Charm X, qui pourrait s’appeler m3x. Un nom commercial qui devrait être encore frais dans la mémoire de nos fidèles lecteurs, puisqu’il est apparu pas plus tard qu’hier dans nos colonnes à l’occasion d’une apparition à point nommé dans les bases de données de Geekbench. Nous y apprenions alors que le m3x est un smartphone avec un chipset Helio P20 et 3 Go de RAM. Et cela se confirme aujourd’hui. Comme bien d’autres rumeurs à son sujet.
Le Blue Charm X est donc ce modèle milieu de gamme qui chapeautera les deux Blue Charm U (U10 et U20) existant. Il adopte le design en verre et en métal qui avait fuité précédemment. L’emplacement des différents éléments correspond à celui des U : la parenté est donc évidente. Les robes du Blue Charm X sont cependant moins portées entrée de gamme, avec des coloris irisés. Le panel inclut pratiquement toutes les couleurs du m3e : bleu, noir, blanc et doré. Seul le rose manque à l’appel.
Plate-forme milieu de gamme
La comparaison entre le m3x et le m3e (appelé Blue Charm E en Chine) n’est pas fortuite. Il semble même que les deux mobiles ont été créés pour se comparer l’un avec l’autre. Leur positionnement est identique et leurs plates-formes le sont pratiquement tout autant (le m3x bénéficie d’une mise à jour technique logique compte tenu de l’écart entre leur lancement respectif). Cela commence avec l’écran : une dalle IPS Full HD de 5,5 pouces (résolution de 403 pixels par pouce). Celle du m3x est produite par Sharp. Elle est protégée par un verre minéral 2.5D, le même matériau qu’au dos.
Derrière l’écran se cache l’Helio P20, un octo-core dont les Cortex-A53 sont cadencés jusqu’à 2,3 GHz pour les plus performants (et jusqu’à 1,6 GHz pour les plus économes). Cette information avait été révélée par Geekbench hier. Le composant est associé à 3 ou 4 Go de mémoire vive et 32 ou 64 Go de stockage interne, selon les versions (sans extension possible). La batterie offre une capacité de 3200 mAh et est compatible mCharge (technologie de charge rapide customisée par Meizu).
Compatible LTE catégorie 6, WiFi n dual band, Bluetooth 4.1, infrarouge et GPS (Glonass), le m3x dispose d’un lecteur d’empreinte caché dans le bouton mTouch en façade, un port USB type-C, deux ports nano SIM et un port jack 3,5 mm. Son capteur photo principal est un modèle Sony IMX386 à 12 mégapixels avec autofocus à détection de phase, objectif à 6 éléments ouvrant à f/2.0 et flash true-tone. Sa webcam est un modèle 5 mégapixels avec objectif à 5 éléments ouvrant également à f/2.0. L’ensemble est animé par FlymeOS sur une base Android 6.0.1 Marshmallow. Le mobile mesure 7,4 mm d’épaisseur et il pèse 165 grammes.
300 euros en France ?
Si le positionnement du m3x est identique à celui du m3e, leurs prix sont un peu différents, certainement parce que les matériaux ne sont pas les mêmes. Le m3e était proposé à son lancement à 1200 yuans (165 euros), tandis que le m3x sera vendu 1700 yuans (232 euros) pour la version la plus légère (3 Go de RAM et 32 Go de stockage). La version la plus élevée (4 Go de RAM et 64 Go de stockage) sera proposée 200 yuans plus cher, soit 1999 yuans (273 euros). Rappelons qu’en France, le m3e est vendu 249 euros. Si le m3x arrive chez nous, ce qui est probable, il devrait donc être proposé plus cher. Nous miserions sur un prix de 299 euros, comme le m3 Max (vendu 1699 yuans en Chine).