Aujourd’hui, Meizu a organisé une conférence de presse pour présenter deux nouveaux smartphones. Le premier est le Blue Charm X, appelé aussi m3x. Il s’agit d’un très proche cousin du Blue Charm E (aka m3e) pour qui le design n’est plus une coque en aluminium, mais un sandwich de verre minéral 2.5D avec une armature en métal. Son prix de vente devrait être proche de celui du m3 Max, soit 299 euros en France. Le second smartphone est le Pro 6 Plus, découvert hier chez Geekbench et qui fait l'objet de cet article.
Le vrai successeur du Pro 5 ?
Le Pro 6 Plus est certainement le plus intéressant des deux téléphones, même s’ils ont chacun un positionnement intelligent et bien défini. Il y a plusieurs raisons à cela. D’abord, le smartphone opte pour une taille d’écran différente du MX6 et du Pro 6 / Pro 6s : 5,7 pouces. Il est donc actuellement le plus grand smartphone haut de gamme de Meizu. Son écran affiche des images en Quad HD, soit en 2560 x 1440 pixels, pour une résolution de 515 pixels par pouce. Cet écran est Super AMOLED, comme le Pro 6s, et compatible Force Touch, comme le Pro 6s.
Derrière cet écran, c’est une véritable surprise que nous offre Meizu, puisqu’il s’agit de l’Exynos 8890, le même qui anime le Galaxy S7 et le Galaxy Note 7. Il s’agit pour mémoire d’un octo-core doté de quatre coeurs customisée par Samsung (Mongoose), quatre coeurs Cortex-A53 et d’un GPU ARM Mali-T880. La fréquence des coeurs et la puissance du processeur graphique changent selon les deux versions du Pro 6 Plus (64 Go ou 128 Go). C’est peut-être la première fois chez Meizu que deux versions du même téléphone se différencient ainsi.
Un concurrent pour le Mate 9 et le Mi Note 2
La présence d’un chipset Exynos a fait l’objet de plusieurs rumeurs, même si elle ne concernait pas ouvertement le Pro 6 Plus. Nous sommes ravis de revoir les processeurs Samsung chez Meizu, car le résultat s’avère souvent aussi intéressant que les modèles haut de gamme de Samsung, mais à un prix plus léger. Le Pro 6 Plus se placera donc d’emblée sur le segment des phablettes où aurait dû se trouver le Note 7. Il y affrontera l’iPhone 7 Plus, le Mi Note 2 et le Mate 9, entre autres.
Aux côtés de l’Exynos se trouvent 4 Go de mémoire vive, 64 Go ou 128 Go de stockage (comme nous l’avons vu précédemment), lesquels ne sont pas extensibles, et une batterie de 3400 mAh compatible mCharge. Le smartphone est compatible LTE catégorie 6, WiF ac dual band, Bluetooth 4.1, GPS (Glonass), USB type-C 3.1, dual SIM et NFC (puce apportée par NXP). Il dispose d’un lecteur d’empreinte digitale sous la dalle tactile. Un cardiofréquence a été implanté, une première également chez Meizu. Et son chipset audio est hi-fi (DAC ES9018K2M et AD45275).
L'équipement photo du Pro 6s
Côté photo, nous retrouvons l’équipement du Pro 6s, à savoir un capteur 12 mégapixels avec stabilisateur optique, autofocus à détection de phase et objectif à 6 éléments ouvrant à f/2.0. À l’avant, la webcam est un modèle 5 mégapixels avec des pixels mesurant 1,4 micron et un objectif ouvrant à f/2.0 et focale fixe. Ici aussi, la webcam vient du Pro 6s. Le Pro 6 Plus fonctionne avec la dernière version de Flyme OS, numérotée 6.0. Elle devrait être basée sur Android 6.0.1 Marshmallow. Mais cela n’a pas été confirmé.
L’ensemble est bien rangé dans un châssis métallique dont le design rappelle davantage les Mate de Huawei que le Pro 6 ou le MX6, malgré des bandes de séparation incurvées pour les antennes. Il mesure 7,5 mm d’épaisseur. Il pèse 158 grammes. Il sera proposé au mois de décembre prochain en trois coloris : gris, doré et argenté. Son prix sera de 2999 yuans en version 64 Go et 3299 yuans en version 128 Go. Soit 410 euros et 452 euros, respectivement. Un bon prix vis-à-vis du Note 7, non ?