Tout savoir sur : BlackBerry et TCL présentent le BlackBerry KEYone (MWC 2017)
Pendant de longs mois, nous avons évoqué le Mercury dans nos colonnes. La première fuite date d?il y a pratiquement un an. Il a d'abord été appelé sous le nom de code « Rome » avant d?être rebaptisé « Mercury » quand le projet est passé entre les mains de TCL (qui gère aujourd?hui entièrement le catalogue de la marque canadienne). À l?époque, il était présenté avec le Hambourg, lequel est devenu le DTEK50. Mais, quel que soit son pseudonyme, les grandes lignes n'ont pas changé : Android, clavier physique, écran tactile, plate-forme milieu de gamme.
Il y a quelques semaines, TCL et BlackBerry confirmaient l'arrivée du Mercury pour le Mobile World Congress. Et, chose promise, chose due. Voici donc le Mercury... ou plutôt le KEYone, un nom qui a certainement un rapport avec le clavier. Le KEYone est conçu et fabriqué par TCL. Il tourne évidemment sous Android avec la suite applicative de BlackBerry. Nous sommes donc sur le même modèle que le DTEK60. En revanche, et il faut le noter, le KEYone est le premier modèle de TCL pour la marque BlackBerry à ne pas être décliné d'un modèle existant dans le catalogue de TCL ou d'Alcatel.
Un mobile à l'allure massive
L'allure du smartphone répond plutôt bien aux habitudes de BlackBerry, même si les lignes du téléphone sont très différentes. Comme le Priv ou le Passport, le KEYone a des angles très marqués dans les coins. Le design est particulièrement masculin, comme nombre de modèles de la marque. Il semble aussi très massif. Impression renforcée par une forte épaisseur (9,4 mm) et un bon poids (180 grammes). Le châssis est en aluminium avec un revêtement à l'arrière imitation cuir.
Le KEYone mesure presque 15 cm de hauteur et 7,3 cm de largeur, ce qui donne une impression de hauteur malgré un écran finalement assez petit : 4,5 pouces. La cause est évidemment l'inclusion d'un clavier dont les propriétés sont les mêmes que celui des PRIV et Passport : glissez dessus pour naviguer dans des pages ou des documents, comme sur un trackpad. Bonus supplémentaires : la touche espace intègre un lecteur d'empreinte digitale.
Plate-forme milieu de gamme
Entrons dans le détail de la fiche technique. Le KEYone intègre donc un écran tactile de 4,5 pouces au ratio 3:2 dont la définition est similaire au Full HD (1620 x 1080 exactement) pour une résolution de 433 pixels par pouce. Sous l?écran (et le clavier) se cache un Snapdragon 625, un octo-core milieu de gamme de Qualcomm cadencé à 2 GHz. Il est associé à 3 Go de RAM, 32 Go de stockage (extensibles par microSDXC) et une large batterie de 3505 mAh (compatible Quick Charge 3.0). Elle se recharge grâce à un port USB 3.1 type C.
Côté connectivité, le KEYone est doté d'un modem LTE catégorie 6, WiFi ac dual band, radio FM, Bluetooth 4.2, NFC et GPS (Beidou, Glonass). Enfin, la photo : le capteur principal est un IMX378 de Sony à 12 mégapixels avec autofocus à détection de phase, objectif à 6 éléments ouvrant à f/2.0 et flash dual-tone. La stabilisation est numérique et non optique. La webcam est un modèle 8 mégapixels avec objectif grand-angle (84°) ouvrant à f/2.2 et focale fixe.
Le prix d'un flagship
L'ensemble est animé par Android 7.0 Nougat et tous les outils de BlackBerry que vous retrouvez dans les DTEK. Le KEYone sera disponible en France à partir du mois d'avril en un seul coloris, naturellement. Il sera vendu au prix de 599 euros. Un prix peut-être un peu élevé pour une telle plate-forme. Cependant, le prix des BlackBerry a toujours été un peu plus élevé que la moyenne, mais en phase avec le marché des entreprises. Reste à savoir si les consommateurs grand public seront séduits par cette proposition.
