Il y a un an, HMD Global dévoilait son premier smartphone en tant que propriétaire d’une licence d’exploitation de la marque Nokia sur le marché de la téléphonie. Ce premier smartphone était le Nokia 6. Il a ensuite été suivi par le Nokia 5, le Nokia 3, le Nokia 8, ainsi que les tout récents Nokia 2 et Nokia 7. Les rumeurs affirmaient dès le mois de décembre 2017 qu’un successeur au Nokia 6 serait dévoilé en janvier. Et qu’il apparaitrait dans un premier temps en Chine, comme le Nokia 6 de 2017.
Et c’est ce qu’il s’est effectivement passé la semaine dernière. HMD Global a présenté officiellement le Nokia 6 2e génération. Une nomenclature qui nous rappelle évidemment celle de Motorola avant que la firme américaine ne change son fusil d’épaule en optant pour des noms plus faciles à référencer en « SEO ». Nous sommes curieux de savoir si HMD Global prendra la même décision en 2019... En attendant, regardons un peu de quoi ce nouveau Nokia 6 est fait.
Lecteur d'empreinte digital déporté
Tout d’abord, observons l’extérieur. Plusieurs différences sont à noter. La première est la disparition du lecteur d’empreinte en façade. Celui-ci a en effet été déporté à l’arrière du téléphone. Compte tenu des tendances designs de 2017, vous auriez alors pu espérer voir apparaitre un écran panoramique dans ce nouveau Nokia 6, puisque la déportation d’un lecteur d’empreinte est souvent la conséquence d’un changement au niveau du ratio de la dalle tactile. Il n’en est rien. L’écran est strictement identique : 5,5 pouces, 16/9e et Full HD.
Une dalle de verre minéral 2.5D Corning Gorilla 3 couvre toujours cet affichage. La coque du mobile est toujours métallique (aluminium série 6000). Si la largeur du téléphone est identique, la hauteur est un peu plus faible : 5,2 mm de moins. En revanche, l’épaisseur est plus importante : 0,3 mm de plus pour atteindre les 8,2 mm (sans l’excroissance du capteur photo). Le poids est aussi en progression de 3 grammes pour atteindre les 172 grammes. Autre changement physique : l’allongement du bloc photo, en réponse au design du Nokia 8.
Snapdragon 630 à bord
Si le smartphone est plus épais, sa batterie n’est pas plus puissante pour autant. Sa capacité est toujours de 3000 mAh et elle est compatible Quick Charge 3.0. Outre la dalle Full HD, cette batterie sert à combler les besoins d’un nouveau chipset plus ambitieux que le Snapdragon 430 du premier Nokia 6. Il s’agit ici du Snapdragon 630. La différence entre les deux chipsets est considérable : si huit coeurs sont toujours présents, ceux du SD630 sont cadencés à 2,2 GHz (contre 1,4 GHz précédemment) et le GPU passe d’un Adreno 505 à un Adreno 508.
Autre nouveauté : le nouveau Nokia 6 est systématiquement accompagné de 4 Go de mémoire (option exclusive à la version Arte Black en 2017). En revanche, les deux options de stockage sont les mêmes : 32 Go ou 64 Go, extensibles dans tous les cas avec une carte microSDXC (jusqu’à 128 Go supplémentaires). Côté photo, pas de changement : capteur principal simple de 16 mégapixels (avec autofocus, flash et objectif ouvrant à f/2.0) et webcam 8 mégapixels (avec autofocus et objectif ouvrant à f/2.0).
Disparition du double haut-parleur
Côté connectivité, le nouveau Nokia 6 gagne le Bluetooth 5.0 (contre 4.1), un port USB type-C (et non plus microUSB) et la réception des signaux GPS Beidou (et non plus Glonass uniquement). Pour le reste pas de changement : WiFi n, LTE catégorie 4, radio FM, port jack 3,5 mm. Le capteur NFC n’est pas confirmé. Et le double haut-parleur certifié Dolby Atmos est remplacé par un simple haut-parleur. L’ensemble fonctionne avec Android 7.1.1 Nougat avec la promesse d’une mise à jour vers Oreo.
Le Nokia 6 2e génération sera proposé en noir et gris (avec dans les deux cas un liseré orange). Le prix est de 1499 yuans en version 32 Go et de 1699 yuans en version 64 Go. Soit 193 euros et 218 euros, respectivement. Les précommandes ont déjà démarré en Chine. Les ventes démarreront dans deux jours, soit le 10 janvier. Pour l’Europe, il faudra logiquement attendre le Mobile World Congress, comme en 2017, pour en savoir davantage, aussi bien au niveau du calendrier que des tarifs.