En début de semaine, nous avons relayé dans nos colonnes le contenu du message publié par les responsables du programme beta de l’interface Sony appelée Xperia Home. Dans ce message, nous apprenions que Sony avait pris la décision de ne plus développer de nouvelles fonctionnalités pour son interface. Une décision qui faisait suite à l’arrêt du développement de Xperia Weather, l’application météo des smartphones de la firme japonaise et qui laissait entendre que cet abandon était avant tout une décision business et non technologique.
Un changement de direction
Notre interprétation était donc simple : suite à ses derniers résultats, lesquels sont négatifs, Sony coupe les budgets là où c’est possible sans mettre en péril l’activité de développement de téléphone. En effet, grâce aux programmes Android One et Android Go, tous les fabricants de terminaux peuvent économiser considérablement sur les coûts de développement et de maintenance des ROM. Pourquoi se priver d’une telle opportunité ? D’autant plus que cela n’empêche pas Sony de proposer de nouvelles fonctions grâce à des applications à maintenir sur le Play Store.
Xperia XZ2 Compact de Sony
Il semble que la raison soit finalement différente. Dans un message publié sur le même réseau social et relayé par Xperia Blog, l’équipe chargée de l’interface Xperia affirme que l’arrêt des développements annoncés précédemment est lié aux développements d’une nouvelle application. Il semble qu’au lieu d’ajouter des fonctions à une vieille architecture, Sony ait décidé de repartir de zéro avec une architecture plus moderne. Ce qui pourrait, d’ailleurs, amener les Xperia qui disposeront de cette interface à être compatibles avec le projet Treble de Google, lequel est censé, depuis Android Oreo, faciliter l’application des mises à jour sur le système d’exploitation. Reste à savoir ce qu’elle apportera de neuf vis-à-vis de celle qui équipe actuellement les mobiles de la marque.
Encore un pas vers la simplicité ?
Cette décision n’est d’ailleurs pas incohérente vis-à-vis des besoins économiques de l’entreprise : faciliter les mises à jour reviendrait à dépenser moins d’argent pour les effectuer, tout en investissant dans la satisfaction des usagers. Rappelons que l’entreprise a déjà pris une décision similaire quand elle a abandonné son ancienne surcouche, bien trop complexe à supporter. Ce développement, initié en 2015, a créé son premier programme de bêta-testeur. Il se pourrait même que la future interface en bénéficie également.
