S’il y a bien une marque que nous n’attendions pas forcément dans le programme Android Go, c’est bien Samsung. D’abord parce que Samsung n’aime pas les interfaces sans artifices cosmétiques. Ensuite parce que la société a investi beaucoup d’argent dans sa propre initiative, Tizen. Et des terminaux ont même été commercialisés notamment dans la région indienne (la fameuse série Z). Malgré quelques critiques sur la proposition technologique du premier modèle, Samsung en a tout de même vendu quelques centaines de milliers d’exemplaires.
Une rumeur qui prend de l'amplitude
Toutefois, alors que les rumeurs affirmaient l’année dernière que la zone de commercialisation de la série Z pourrait s’étendre en occident, nous n’en avons plus entendu parler après la sortie du Z4. La raison ? Samsung aurait décidé de donner sa chance à Android Go, l’initiative de Google pour envahir les marchés émergents et équiper le « prochain milliard » d’usagers. Les premières fuites à propos de ce mobile sont apparues en avril.
Une rumeur qui a acquis progressivement un nom, le Galaxy J2 Core, un numéro de série, SM-J260x (avec une version destinée à l’Europe), et une fiche technique basée sur un chipset Exynos 7571, un écran Super AMOLED de 5 pouces et une configuration typique des terminaux sous Android Go chez les concurrents : 1 Go de RAM, 16 Go de stockage, capteur photo 8 mégapixels, webcam 5 mégapixels, batterie 2600 mAh. Une fiche technique qui ressemble beaucoup à celle du Galaxy J2 (2018).
Un faux air de Galaxy J2 (2018)
La rumeur devenue fuite prend cette semaine un peu plus de consistance grâce à nos confrères de SamMobile qui ont publié sur Twitter le visuel qui accompagne cet article. Selon eux, cette image représente la coque arrière du Galaxy J2 Core, ainsi que toutes les déclinaisons de couleur attendues : noir, ivoire, bleu-gris, bleu électrique et violet. Vous remarquerez d’ailleurs la proximité physique entre le J2 Core et le J2 (2018) : le bloc photo vertical avec un simple capteur, le tout flanqué à droite du haut-parleur mono. Selon les indications de SamMobile, la coque est amovible pour accéder à la batterie, au port SIM et au port microSD.
Avec l’arrivée probable de ce smartphone vient également la question de la pertinence de maintenir l’écosystème Tizen, notamment l’ensemble des services exclusifs à la téléphonie mobile. Bien sûr, Tizen n’anime pas qu’une poignée de terminaux entrée de gamme, mais aussi des téléviseurs, des appareils photo et des montres connectées. Les versions de Tizen intégrées à ces appareils sont logiquement moins complexes. Et donc moins couteux à maintenir. D’autant que le besoin en correctifs et en mises à jour est moins important. Il ne serait pas étonnant que Samsung finisse par abandonner Tizen en téléphonie, malgré tous les efforts financiers consentis pour en faire une alternative crédible à Android sur l’entrée de gamme.
