Tout savoir sur : TCL présente l’Alcatel 3L, le moins cher des modèles de la série 3 (IFA 2018)
TCL est un habitué de l’IFA. C’est souvent à cette occasion que le groupe chinois présente ses nouveautés en électronique grand public, notamment sur la partie télévision. Car TCL est l’un des premiers acteurs mondiaux en termes de volume sur le marché de la télévision. Et l’IFA en est, avec le CES, l’un des plus grands rendez-vous annuels. Mais qui dit électronique, dit aussi téléphonie. Et TCL n’est pas venue à l’IFA sans quelques smartphones.
Stratégie multi-marques
Nous vous avons présenté hier le premier d’entre eux : le BlackBerry KEY2 LE, version allégée (et moins onéreuse) du KEY2. Voici un autre modèle pour une autre marque gérée par TCL : Alcatel. Il s’agit de l’Alcatel 3L. Vous verrez certainement chez certains confrères qu’un deuxième mobile est présent à Berlin sur le stand d’Alcatel. Il s’agit de l’Alcatel 1, modèle ultra-low cost vendu sous la barre des 80 euros que la marque avait officialisé en juin.
L’un des seuls intérêts, outre le prix, de l’Alcatel 1 est son intégration au programme Android Go, pour le respect des mises à jour. Pour le reste, il s’agit d’un mobile avec écran de 5 pouces, chipset quad-core, 1 Go de RAM, 8 Go de stockage et capteur photo 5 mégapixels. Si vous voulez en savoir davantage sur cet Alcatel 1, nous vous conseiller d’aller relire notre article publié alors. Nous préférerons ici nous concentrer sur la seule vraie nouveauté : l’Alcatel 3L.
Un L pour (très) Leger
Contrairement à ce que pourrait laisser entendre son nom, l’Alcatel 3L n’est pas le plus large de la série 3. Il fait même partie, avec l’Alcatel 3 des plus petits de sa famille avec son écran de 5,5 pouces. Il n’est pas non plus le mieux équipé. Nous pourrions même comparer l’Alcatel 3L à une version sans lecteur d’empreinte digitale de l’Alcatel 3. Non, son seul argument est finalement son prix : 119 euros en open market à son lancement prévu en septembre, à en croire le communiqué de presse. Soit le moins cher des modèles de la série 3 (le moins cher était auparavant l’Alcatel 3C, lancé à 129 euros). Il fait donc la jonction entre la série 1 (chapeauté par l’Alcatel 1X à 99 euros) et la série 3.
Que retrouvons-nous donc dans cet Alcatel 3L. Tout ce que vous avez déjà dans l’Alcatel 3. Cela inclut l’écran (IPS, panoramique 18/9e, 5,5 pouces et HD+), le chipset (MediaTek MT6739 quad-core 1,3 GHz), la RAM (2 Go), le stockage (16 Go extensibles par microSDXC jusqu’à 128 Go supplémentaires), la batterie (3000 mAh), le capteur photo (13 mégapixels avec objectif f/2.0, flash LED et autofocus à détection de phase), la webcam (5 mégapixels avec flash LED) et la connectivité.
Seule différence : le lecteur d'empreinte
Cette dernière comprend la radio FM, le Wifi n, le Bluetooth 4.2, le NFC, le port jack 3,5 mm, les deux ports nano SIM, le port microUSB, le GPS et la 4G (LTE catégorie 4). Les dimensions et le poids sont également identiques. Seule différence donc, le lecteur d’empreinte digitale qui disparaît, vaguement remplacé par un logiciel de reconnaissance faciale. Vaguement car ce genre d’application est facilement contournable (rappelons l’histoire du Note 7 qu’un blogueur avait trompé le jour de son lancement, après la conférence Unpacked). Le marketing en fait une solution de sécurité. Mieux vaut un bon vieux code PIN.
