Tout savoir sur : Google s'offre la technologie des montres connectées Fossil
En septembre dernier, lors de l’IFA de Berlin, Miles Barr, l’un des directeurs en charge du développement de wearOS (la version d’Android pour les accessoires connectés) prenait la peine de s’exprimer auprès des médias présents sur place pour réfuter les rumeurs qui annonçaient l’arrivée en 2018 d’une montre pour la gamme Pixel.
D'abord avec d'autres...
Il expliquait alors que la stratégie de Google sur ce type de produits serait identique à celle sur les smartphones : du développement en collaboration avec des marques tiers dans un premier temps, puis le développement d’une montre en interne dans un second temps, histoire de se faire la main et de laisser le marché se développer.
Fossil Q Founder
Et c’est ce qui s’est passé : quelques semaines après la publication de cette interview, LG présentait la Watch W7, une smartwatch qui tirait justement parti de la dernière version de wearOS. D’ailleurs, ce n’était pas la première fois que LG et Google collaboraient pour lancer une montre avec un nouveau système d’exploitation.
... puis tout seul
Bien sûr, cela ne veut pas dire que Google n’a pas l’ambition de développer sa propre montre dès à présent. Pour preuve, la firme vient de signer un accord avec Fossil, l’un des grands spécialistes de l’accessoire (connecté ou non). Nous citons d’ailleurs régulièrement cette marque dans nos colonnes. L’accord signé avec Fossil concerne deux éléments.
D’abord, de la « propriété intellectuelle ». Comprenez des brevets et des technologies. Tout ou partie de ces technologies sont encore en cours de développement et n’ont donc jamais été utilisées dans une montre connectée jusqu’à présent. Google s’en assure ainsi l’exclusivité. Évidemment, aucune allusion n’est faite sur l’usage ou le bénéfice de cette technologie.
Seconde partie de l’accord, une partie des ingénieurs de Fossil seront désormais des employés de Google. Il s’agit principalement de l’équipe en charge du développement de la technologie citée précédemment. Le communiqué de presse n’évoque aucun chiffre. L’accord dans sa globalité représente un montant de 40 millions de dollars.
Un accord qui rappelle celui de HTC
C’est un accord qui nous en rappelle évidemment un autre : celui signé avec HTC il y a un an (même si l'urgence financière des deux partenariats n'est pas du tout le même). Google reprenait alors toute l’équipe du fabricant taïwanais en chargement du développement des Pixel, ainsi que des brevets et des technologies pour créer des smartphones. Quelques semaines plus tard, cette équipe intégrait la firme de Mountain View pour développer les Pixel 3 et Pixel 3 XL (et certainement les terminaux qui les rejoindront par la suite).