Rares sont les informations en provenance d'Archos ces derniers temps. Tellement rares que nous nous faisons un peu de souci pour l'entreprise. Les dernières informations officielles datent de l'IFA, il y a pratiquement six mois, quand la firme présentait l?Access 57, un modèle intégré au programme Android Go. Cependant, à l'approche du Mobile World Congress, Archos se rappelle à notre bon souvenir et reconfirme son intention de ne pas abandonner la bataille. La marque présentera comme chaque année plusieurs modèles. Et comme à chaque grand rendez-vous, elle profite des quelques jours d'accalmie avant la tempête pour présenter sereinement ses terminaux (sans pour autant tomber le jour de l?Unpacked de Samsung, c'est malin).
Le retour de la gamme Diamond
Le programme de cette année chez Archos est constitué de quatre smartphones (à moins d'une surprise de dernière minute). Trois entrent dans la gamme Oxygen, laquelle hébergeait à l'origine tous les mobiles low cost compatibles 4G. Fort heureusement, à la veille de l'arrivée de la 5G en France, Archos a cette année abandonné les terminaux low cost 3G. Nous reviendrons sur ces trois terminaux dans un article suivant. Nous nous concentrerons ici sur le quatrième modèle : l?Archos Diamond.
Archos a largement alimenté ces dernières années une gamme premium appelée Diamond. Depuis l?Archos 50 Diamond, qui a fait la réputation de la marque pour son rapport qualité-prix (et les ruptures de stock sur le site officiel de l'entreprise), jusqu'au Diamond Omega réalisé en partenariat avec Nubia (à partir du Nubia Z17S), la gamme Diamond a toujours été opportuniste, mais très intéressante (plus que l'attention dont elle a bénéficié, malheureusement). Le Diamond (sans chiffre ni lettre grecque ou superlatif) en est donc le nouveau représentant.
Chipset moins ambitieux
Un représentant plus humble que le Diamond Omega, autant être clair. Avec ce modèle, Archos revient aux origines de la gamme Diamond avec un rapport qualité-prix toujours élevé, mais des prétentions en retrait. Nous en voulons pour preuve la plate-forme technique : fini les Snapdragon 8XX, nous revenons à une solution MediaTek, ici un Helio P70. Cet octo-core, cadencé jusqu?à 2,1 GHz, est formé de quatre c'urs Cortex-A73 et de quatre c'urs Cortex-53).
Le chipset est ici accompagné de 4 Go de RAM et de 128 Go de stockage. Nous aurions préféré l'inverse : un peu plus de RAM et un peu moins de stockage, puisque ce dernier est extensible (jusqu?à 1 To qui plus est). Côté photo, nous retrouvons un double capteur à l'arrière 16+5 mégapixels. Le premier est un Sony IMX499, avec objectif ouvrant à f/1.8 et autofocus à détection de phase, tandis que le second un Samsung ISOCELL 5E9 qui se charge des calculs de profondeur. À l'avant la webcam est un Samsung ISOCELL S5K4H7 de 8 mégapixels avec objectif ouvrant à f/2.0, 88° d'angle de vue et focale fixe.
Ecran borderless sans encoche avec lecteur d'empreinte intégré
Le design du mobile est le plus intéressant : nous retrouvons une coque en verre minéral et en métal (faces et tranches, respectivement) et un écran borderless sans encoche. Et pour cause : la webcam est rangée dans un tiroir périscopique sur la tranche supérieure. La dalle, AMOLED, mesure 6,39 pouces et elle affiche des images en Full HD+. Et cerise sur le gâteau, un lecteur d'empreinte digitale y est intégré. La batterie est un modèle 3400 mAh compatible charge sans fil et charge rapide (MediaTek Pump Express).
Le mobile est compatible LTE, WiFi ac, Bluetooth 4.2, NFC, USB type-C, dual nano SIM, jack 3,5 mm et GPS (Beidou et Glonass). Le système d'exploitation est Android 9.0 Pie. Et il sera disponible en mai prochain au prix de 299 euros. Ce qui est un excellent prix. Espérons que le téléphone ne sera pas en retard à son rendez-vous !