Il y a pratiquement un an, Xiaomi révélait le Redmi 6A, un smartphone low cost avec de plusieurs atouts dans sa manche, face à quelques concurrents, notamment un chipset un peu plus moderne et un écran IPS plus qualitatif. Arrivé en France trois mois plus tard, en septembre, le Redmi 6A est depuis l’un des meilleurs terminaux vendus sous la barre des 150 euros. Son prix de vente est généralement de 119 euros, correspondant aux recommandations de la marque. Vous pouvez même l’acheter un peu moins cher puisque Cdiscount le propose à 109 euros. Sans parler des places de marché où le prix descend sous la barre des 100 euros, avec, en contrepartie un peu d’attente à la livraison.
Un successeur très proche...
Le Redmi 6A est donc une belle réussite. Et il est logique que Redmi, marque devenue autonome (au niveau marketing seulement, puisque l’équipe fait toujours partie de Xiaomi), lui donne un successeur. Aujourd’hui, c’est chose faite. Il s’appelle Redmi 7A et il est annoncé pour la Chine dans les prochains jours. Son existence a été confirmée sur les réseaux sociaux locaux par Redmi. Plusieurs visuels et une fiche technique pratiquement complète y ont été dévoilés. En revanche, la marque attendra cependant l’officialisation du K20 (son fameux « flagship killer »), prévue le 28 mai, pour dévoiler les prix de son nouveau fleuron de l’ultra low cost. Bon.
De quoi est donc fait le Redmi 7A ? Il s’agit d’un smartphone qui s’appuie considérablement sur son prédécesseur. Nous y retrouvons le même écran, les mêmes paliers de stockage et le même équipement photographique. Le premier repose sur une dalle de 5,45 pouces au format 18/9e. Il est sans encoche et sans trous, mais avec de larges bordures. La définition est HD+, comme le modèle de 2018. L’écran est protégé par un verre minéral 2.5D.
... avec de nombreux points communs...
Les capteurs photo offrent quant à eux une définition de 13 mégapixels à l’arrière, avec autofocus à détection de phase et objectif ouvrant à f/2.2, et de 5,5 mégapixels à l’avant, avec objectif ouvrant à f/2.2 également. Les configurations sont toujours au nombre de deux : 2+16 Go pour le premier et 3+32 Go pour le second. Comme l’année dernière, l’espace de stockage est extensible par microSDXC sur un emplacement dédié.
L’équipement général du téléphone devrait rester sensiblement le même avec le WiFi, la 4G, un capteur GPS, et deux ports nano SIM. Un tuner FM est signalé, ce qui laisse entendre qu’un port jack 3,5 mm l’accompagne. Autre point commun : l’absence de lecteur d’empreinte digitale, un équipement encore rare sous la barre des 150 euros. Il est « remplacé » par un logiciel de reconnaissance faciale.
... mais aussi quelques différences
Passons donc aux différences. D’abord, le chipset. Le MediaTek Helio A22 est remplacé par le Snapdragon 439. C’est un vrai bond en avant : le nombre de coeurs passe de 4 à 8 (leur fréquence maximale reste sensiblement la même). Le GPU passe d’un PowerVR GE8320 à un Adreno 505. Ensuite la batterie. Sa capacité passe de 3000 mAh à 4000 mAh, toujours sans charge rapide (chargeur standard 10 watts). Cela nous laisse présager d’un léger embonpoint. Cela se concrétisera certainement quand la fiche technique complète sera présentée la semaine prochaine. Enfin, la coque est certifiée anti-éclaboussure. C’est relativement rare dans l’ultra low cost.
Le mobile se décline en deux couleurs : bleu et noir. Son prix sera officialisé, pour la Chine, la semaine prochaine. Le Redmi 7A devrait logiquement arriver en Europe, comme son prédécesseur. Nous espérons qu’il n’attendra pas autant que ce dernier. Et il pourrait être accompagné par son grand frère, le Redmi 7.