Quand Redmi a officialisé en début d’année son intention de voler de ses propres ailes, nous avons craint que ses produits ne seraient plus forcément accessibles à l’international. Nous avons eu tort. Et heureusement. Quand la marque a expliqué qu’elle se verrait bien, comme Honor avant elle, attaquer le marché premium et non se contenter des segments low cost, nous avons été enthousiasmes. Car le Redmi Note 7 (successeur du fameux Redmi Note 5) est une vraie réussite. Et nous avions raison.
Mais où est passée la version Pro ?
Quand Redmi a exprimé le souhait d’intégrer un Snapdragon 855 dans un flagship, nous nous sommes revus quelques années en arrière quand OnePlus annonçait le OnePlus One. Ainsi aurait pu naître une légende en Europe : celle du Redmi K20 Pro, flagship abordable sous Snapdragon 855, tel que le Pocophone F1 avant lui. Officialisé en mai en Chine, le Redmi K20 Pro était aussi accompagné d’une version un peu plus chiche (et abordable), le Redmi K20.
Les rumeurs affirmaient que les deux partiraient à la conquête du monde. Mais c’était sans compter la maison mère. Car Redmi est une marque de Xiaomi. Et Xiaomi a d’autres ambitions en Europe que celle de rogner éternellement sur ses marges. Ainsi, le Redmi K20 Pro n’arrivera pas en France. Seule la version classique y est proposée, appelée Mi 9T.
Il s’agit d’un smartphone avec un écran AMOLED Full HD+ de 6,39 pouces, un Snapdragon 730 de Qualcomm, une batterie de 4000 mAh, un triple capteur 48+8+13 mégapixels avec zoom optique 2x, un lecteur d’empreinte intégré à la dalle tactile et une webcam de 20 mégapixels rangée dans un tiroir motorisé. Une configuration qui n’est pas sans rappeler celle du Xiaomi Mi A3 présenté hier.
Un peu moins cher à la Fnac
Vendu exclusivement chez Cdiscount depuis le mois de juin, le téléphone est récemment arrivé sur les étals des enseignes concurrentes, notamment la Fnac. Son prix ne correspondent pas toujours aux recommandations de la marque : 349 euros pour la version 6+64 Go et 389 euros pour la version 6+128 Go. Et nous le faisions remarquer lors de l’annonce de l’arrivée du Mi 9T en France : ce sont encore les configurations les plus chiches qui sont vendues en Europe.
Vous trouverez donc le Mi 9T chez Cdiscount au prix public conseillé. C’est-à-dire 50 euros plus chers que le montant demandé quand le téléphone était encore exclusif à l’enseigne. Et c’est sans compter les frais de port bien entendu. Heureusement, la Fnac semble avoir bien négocié le prix du mobile. Il est proposé (en précommande) à 329 euros pour la première configuration (toujours sans frais de port). Notez aussi que certains vendeurs sur les places de marché habituelles proposent les deux versions à un prix parfois plus intéressant encore…
Absent des catalogues opérateur
Chez les opérateurs, le Mi 9T n’est présent chez aucun des trois fournisseurs qui pratiquent la subvention. Même chez Bouygues Telecom qui offre pourtant la largeur de gamme la plus étendue (que ce soit en général ou plus précisément sur la marque Xiaomi), le Mi 9T brille par son absence. Chez Bouygues Telecom, vous pouvez vous rabattre sur d’autres modèles au bon rapport qualité-prix, comme le Redmi Note 7 ou le Mi 9 SE.
Chez SFR, la marque Xiaomi est présente, mais le Mi 9T n’est pas proposé. Il vous faudra donc opter pour un autre modèle. Sur le même segment, vous pouvez choisir le Mi 9 SE, comme chez Bouygues Telecom. Enfin, comme toujours, pas de Xiaomi au catalogue d’Orange. Si vous souhaitez ouvrir une nouvelle ligne avec l’opérateur historique, il vous faudra opter pour une autre marque aussi agressive. Honor, par exemple.