Avec le rachat récent des parts d'Ericsson dans la coentreprise Sony Ericsson par le géant japonais, il était légitime de se dire que ce dernier devait plancher sérieusement à un successeur potentiel qui effacerait tous les défauts qui ont entaché la sortie du premier Play. L'intégration de la division smartphone dans le reste du groupe était censée faciliter les synergies en interne. Seulement voilà, si comme nous vous rêviez de voir un Xperia Play 2, ou mieux un Xperia PSP, capable de faire tourner le catalogue de l'avant-dernière console portable de Sony, il va sans doute falloir vous raviser.
Dans des propos rapportés par The Inquirer, Steve Walker, le directeur marketing de Sony Mobile, a en effet affirmé lors d'une conférence au Open Mobile Summit à Londres que le constructeur souhaitait intégrer les applications Playstation Suite dans toute sa gamme Xperia plutôt que de proposer un modèle dédié. Il a notamment pris l'exemple de l'iPhone 4S et du Samsung Galaxy S3 pour justifier son propos. Il a toutefois promis que Sony allait tout de même proposer dans les mois à venir de véritables innovations techniques. Si son discours ne manque pas de sens quant à l'intégration de la Playstation Suite sur l'ensemble de la gamme Xperia, il est tout de même dommage qu'avec toute son expérience dans le jeu vidéo, Sony ne soit pas capable de voir que malgré tous les progrès réalisés par les jeux pour smartphone, la maniabilité de l'écran tactile reste un frein pour certains genres, comme les jeux de combat par exemple.
De plus, nous pensons que si le Xperia Play a connu une carrière aussi confidentielle, ce n'est pas à cause de son hardware, mais plutôt du fait de sa bibliothèque de jeux, très limitée au départ. Et trop proche de celle des autres smartphones Android. Aussi, rien ne nous enlèvera de la tête qu'un smartphone doté d'une manette et capable de faire tourner tout le catalogue de jeux PSP aurait pu faire des ravages dans la communauté des gamers. Et n'allez pas penser qu'il s'agit là d'un marché de niche dans la mesure où l'industrie du jeu vidéo est la première mondiale en termes de loisirs, devant le cinéma.