Tout savoir sur : Après la douane américaine, le Pentagone souhaite se séparer de BlackBerry
Rappelez-vous : c’était il y a même pas un mois, nous vous informions de l’intention du bureau des douanes et de l’immigration américain de se séparer de RIM. D’après les porte-paroles officiels, les smartphones ne correspondraient plus aux critères de satisfaction des agents. Le bureau avait donc commencé à aller voir ailleurs, du côté d’Apple, mais aussi chez le principal concurrent, Android. Alors que les entreprises privées se séparent elles aussi peu à peu de RIM, ces changements au sein même de l’administration américaine ne sont pas à prendre à la légère.Comme une entreprise, un Etat a besoin de solutions performantes et sécurisées pour équiper ses employés, à tous les échelons. C’est d’autant plus vrai quand on évoque des domaines comme le contrôle des frontières ou la défense. Ces contrats sont donc souvent juteux pour le constructeur choisi et permettent d’avoir une entrée d’argent continue, pour assurer un support technique de grande qualité. RIM était autrefois le leader sur ce marché et semble bien à la peine pour garder ses clients : on apprend aujourd’hui que le Pentagone, lui aussi, commence à étudier les alternatives.
Pourtant, contrairement à l’autre agence, le Pentagone ne souhaite pas tout de suite se séparer de RIM : non, c’est plutôt un appel d’offre que les responsables techniques de l’institution ont lancé. Ils attendent maintenant de recevoir des propositions de la part des grands constructeurs, pour leur démontrer que leurs appareils peuvent convenir à un département chargé de la défense de l’Etat. Bien entendu, RIM reste dans la course et tentera de défendre sa position, mais le Canadien a définitivement perdu son contrat d’exclusivité.