Étant donné que la tendance des écrans est d’avoir des surfaces d’affichage de plus en plus grandes pour satisfaire nos applications qu’elles soient de réseaux sociaux, multimédia ou de production, il est important d’avoir un bon écran. Les fabricants rivalisent d’ingéniosité pour nous permettre de profiter d’affichages toujours plus lumineux, performants et agréables à regarder sans oublier les caractéristiques de limitation de la fatigue oculaire. Tous embarquent un capteur de luminosité ambiante pour adapter automatiquement celle des écrans. En outre, on peut également compter sur l’affichage adaptatif qui permet de réduire, voire de supprimer l’émission de lumière bleue, notamment à l’approche de la nuit. Certains constructeurs comme Honor vont encore plus loin, notamment sur le Honor Magic5 Pro avec des fonctions plus poussées pour réduire la fatigue. Le mobile de la marque chinoise est classé 4e selon DxOMark dans le palmarès des meilleurs écrans au monde. Il obtient un score de 151 surpassant les capacités de l’écran de l’iPhone 15 Pro Max qui a un score de 149, comme son prédécesseur, au passage.
Au-dessus du mobile haut de gamme Honor, il y a le Google Pixel Fold, mais qui n’est pas disponible en France et dont pouvons difficilement parler. Le smartphone pliant Samsung Galaxy Z Fold5 se classe 3e avec un score de 152. Le meilleur écran au monde, toujours d’après le laboratoire indépendant DxOMark est le Pixel 8 Pro de Google qui obtient un score de 154, soit autant que le Pixel 8.
Les meilleurs écrans au monde et pourquoi ils sont ainsi classés
Le Google Pixel 8 Pro est équipé d’un écran OLED de 6,7 pouces avec une définition pouvant atteindre 1344x2992 pixels et une fréquence de rafraîchissement maximale de 120 Hz capable de descendre à 1 Hz pour trouver le meilleur compromis entre fluidité et économie d’énergie. Google annonce une luminosité maximale de 2400 cd/m² et une compatibilité avec le format vidéo HDR10+. Il est protégé par la technologie Corning Gorilla Glass Victus 2, soit la plus résistante à ce jour.
L’écran a été apprécié pour le rendu des couleurs, quelle que soit les conditions de tests ainsi que pour sa lisibilité et le rendu vidéo HDR10 agréable. La surface d’affichage a été jugée fluide et réactive lors des défilements. Toutefois, le laboratoire a relevé des détails parmi les plus sombres qui peuvent être légèrement plus faibles dans les conditions de faible luminosité ainsi que des erreurs de manipulation lorsque la paume de la main se pose dessus en le maintenant d’une seule.
Le Google Pixel 8 est doté d’un écran OLED de 6,2 pouces avec une définition pouvant atteindre 1080x2400 pixels et une fréquence de rafraîchissement maximale de 120 Hz capable de descendre à 60 Hz pour trouver le meilleur compromis entre fluidité et économie d’énergie. Google annonce une luminosité maximale de 2000 cd/m² et une compatibilité avec le format vidéo HDR10+. Il est protégé par la technologie Corning Gorilla Glass Victus.
L’écran est lisible dans toutes les conditions de test et les couleurs sont bien rendues. La luminosité ainsi que le contraste ont été adaptés pour des contenus vidéo HDR10 et le laboratoire a apprécié sa fluidité de même que sa réactivité. DxOMark a noté une teinte rosée pouvant être perceptible dans des environnements lumineux, en fonction de la direction de la source lumineuse. Comme la version Pro, il peut y avoir des contacts indésirables lorsqu’on le manipule à une main.
Le Samsung Galaxy Z Fold5 profite de deux écrans, l’un externe et l’autre interne. Le premier mesure 6,2 pouces en diagonale sur une dalle OLED avec une définition de 904x2316 pixels et une fréquence de rafraîchissement de 120 Hz au maximum. C’est également le cas pour l’écran interne avec une définition de 1812x2176 pixels et une grande diagonale de 7,6 pouces lorsqu’il est totalement ouvert. Samsung annonce une luminosité maximale de 1750 cd/m².
Cet écran a été apprécié pour la bonne fidélité des couleurs ainsi que la luminosité adaptative notamment pour regarder des contenus vidéo HDR10. L’écran renvoie une bonne lisibilité dans toutes les conditions d’éclairage et propose une bonne réactivité. Toutefois, on peut lui reprocher de proposer un mode haute luminosité qui donne un aspect peu naturel au contenu des couleurs lorsque la lumière du soleil vient se poser dessus. Le laboratoire a aussi noté que la pliure est visible dans la plupart des cas d’usage.
Le Honor Magic5 Pro est doté d’un écran avec une dalle OLED de 6,81 pouces avec les 4 côtés incurvés alors que les autres sont plats. Il affiche une définition de 1312x2848 pixels et avec une fréquence de rafraîchissement maximale de 120 Hz pouvant descendre à 1 Hz. Honor annonce une luminosité maximale de 1800 cd/m² ainsi qu’une compatibilité HDR10+ et IMAX Enhanced pour les contenus vidéo.
Le laboratoire a relevé une bonne luminosité de l’écran dans toutes les conditions d’éclairage ainsi qu’un bon rendu d’image lors d’un usage en extérieur. La réactivité a été jugée précise et rapide. L’absence de scintillement a aussi été remarquée. DxOMark a toutefois relevé que le mode haute luminosité diminuait le contraste de certaines zones qu’un manque de fluidité pouvait être constaté lors de session de jeu avec, pour finir, un manque d’uniformité en basse lumière.
Enfin, l’iPhone 15 Pro Max propose une surface d’affichage de 6,7 pouces avec une dalle AMOLED de 6,7 pouces affichant une définition de 1290x2796 pixels et avec une fréquence maximale de 120 Hz. Il est compatible avec le format vidéo Dolby Vision et Apple annonce une luminosité maximale de 2000 cd/m².
Lui aussi est lisible dans la plupart des conditions testées dont l’extérieur et le laboratoire a apprécié les couleurs plus vives lors du visionnage de photos ainsi que de bonnes performances générale. Malgré cela, une forte dominante orange impactant le rendu des couleurs et des tons chair sur les photos et les vidéos a été constaté. En outre, le mobile semble manquer de contraste sur les tons moyens lors du visionnage de vidéo HDR10, par rapport à son prédécesseur. L’écran peut scintiller.
A lire aussi : AMOLED vs OLED : quelles différences et quel type d’écran choisir ?
