Chaque sortie d'iPhone est désormais réglée comme du papier à musique. Pendant les longs mois précédents le jour J, les rumeurs enflent et s'enflamment à propos du moindre écrou, de la moindre vis censés appartenir à la bête. Puis vient le temps de l'annonce, qui précède généralement d'une dizaine de jours seulement le lancement commercial. Comme le 4S avant lui, Apple a essuyé une véritable volée de critiques lorsqu'il a levé le voile sur son dernier-né. Mais une fois de plus, les scores de pré-commandes et de ventes se sont affolés, avec deux millions de pré-commandes en 24 heures et 5 millions d'appareils vendus lors du premier week-end. Un record absolu pour un smartphone. Cet engouement populaire signifie-t-il pour autant que la presse a été trop dure avec le nouvel iPhone 5 ? C'est ce que nous allons voir ensemble tout au long de ce test.
Commençons par jeter un coup d'?il à la fiche technique du nouveau venu. Le point le plus marquant est sans conteste à aller chercher du côté de l'écran. Pour la première fois depuis l'iPhone original, la diagonale passe de 3,5 pouces à 4 pouces, pour une résolution de 640 x 1136 pixels. Sous le capot, on peut découvrir un chipset Apple A6 flambant neuf. Il s'agit d'une architecture double c'ur, dont les processeurs sont cadencés à 1,2 GHz, et qui sont soutenus par 1 Go de mémoire vive (RAM). Enfin, la puce graphique, dotée de trois c'urs, est la PowerVR SGX 543MP3. La capture de photos et de vidéos est confiée à un capteur photo arrière de 8 mégapixels, capable de filmer dans une résolution Full HD de 1080p (1920 x 1080 pixels). Quant au capteur frontal de 1,2 mégapixels, il peut filmer en HD 720p.
Côté réseau, le nouvel iPhone affiche là encore complet avec des compatibilités DC-HSDPA à 42 Mbps (Dual carrier), HSDPA à 21 Mbps, HSUPA à 5,76 Mbps et LTE à 100 Mbps (4G). Les Wi-Fi 802.11b/g/n ainsi que le mode modem (Wi-Fi hotspot) sont toujours de la partie. De même que le Bluetooth 4.0 et le GPS (A-GPS). On regrette en revanche l'absence de NFC. Cette technologie sans contact n'est certes pas encore dominante. Mais elle se démocratise de jour en jour et il faudra compter avec à moyen terme. Notez que si le LTE, c'est-à-dire la 4G, est mentionné dans la fiche technique du smartphone, ce dernier ne sera pas compatible avec la 4G française si la réglementation reste en l'état.
Le tout tient dans une coque plus allongée que par le passé, mais qui reste aussi large et s'avère surtout bien plus légère, avec des dimensions de 123,8 x 58,6 x 7,6 mm pour un poids de 112 grammes sur la balance.
Contenu du Pack :
Le pack dans lequel est fourni l'iPhone 5 reste comme toujours un peu chiche pour un appareil aussi haut de gamme. Il comporte néanmoins
? Un kit mains libres stéréo filaire
? Un câble microUSB
? Un chargeur secteur
? Le manuel de démarrage rapide
? 2 autocollants Apple
? Un accessoire pour sortir la Nano-SIM de son emplacement
Comme toujours avec les iPhone, aucune carte mémoire n'est fournie dans la mesure où il est impossible de rajouter de la mémoire une fois la capacité du smartphone sélectionnée (16, 32 ou 64 Go). Ceux qui en veulent toujours plus regretteront certainement de ne pas voir une version 128 Go faire son apparition.
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Autant le dire de suite, la principale force de cet iPhone 5 est le fait qu'il évolue tout en gardant une grande fidélité aux précédents modèles. Mais c'est aussi sa plus grande faiblesse. Le nouvel iPhone 5 garde un air de famille assez évident avec les iPhone 4 et 4S. En effet, la face avant est assez semblable à celle que l'on trouve sur ces deux smartphones. Évidemment, elle apparaît juste un peu plus allongée du fait de l'écran plus grand. Mais pour le reste, le constructeur a repris les mêmes lignes, les mêmes courbes et un dessin globalement identique. On retrouve donc le traditionnel bouton « Home » qui trône juste sous l'écran. Au dessus de ce dernier, c'est là encore une configuration classique avec le capteur photo facial, le haut-parleur et les capteurs de proximité et de luminosité.
Même constat pour les flancs de l'appareil qui ne diffèrent guère de ce que l'on connaissait déjà sur les iPhone 4 / 4S. Les emplacements des boutons pour verrouiller / déverrouiller, pour le mode vibreur et pour le volume sont identiques. On remarque en revanche que le connecteur pour la prise jack 3.5 mm est désormais situé sous le smartphone, alors qu'il a toujours été sur le dessus jusqu'ici. Concrètement, cela ne change pas grand-chose, mais il faut un peu de temps pour s'y faire. Un examen de la tranche basse de l'iPhone 5 révèle aussi la présence du nouveau connecteur Lightening qui remplace l'ancien connecteur à 30 broches. Pour mémoire, ce connecteur n'a pas de sens d'introduction, et vous pourrez donc enficher l'embout sans vous souciez du côté dans lequel vous le branchez.
Le pourtour en aluminium qui encadre les flancs de l'appareil apparaît comme étant très classique sur la version blanche du smartphone puisqu'il reprend la même couleur d'aluminium naturel argentée que nous avons pu découvrir à l'été 2010 avec l'iPhone 4. Le dos, lui, est complètement nouveau. En revanche, sur la version noire, ce même pourtour a été teinté en noir. Cela tranche avec les modèles d'iPhone noirs précédents, et cela donne un air assez classieux à un ensemble qui n'en manquait déjà pas.
Design 2/2
Esthétiquement, c'est une fois de plus l'épuration qui prime. Que ce soit pour la version noire ou pour la version blanche, Apple a de nouveau réussi à taper en plein dans le mille en termes de design. Alors que le mélange de verre et d'aluminium des précédents modèles n'a toujours pas trouvé son maître (à nos yeux) depuis son apparition sur l'iPhone 4, la firme à la pomme parvient à se renouveler tout en gardant une certaine continuité. Cela ne sera évidemment pas du goût de ceux qui auraient préféré une évolution radicale. Mais pour les autres, ce changement dans la continuité ne manquera pas de les charmer.
La partie qui change le plus est le dos de l'appareil. Apple a bien conservé un petit bout du revêtement en verre pour les parties haute et basse du dos de l'iPhone 5. Mais le reste de la surface est occupé par une plaque d'aluminium qui n'est pas sans rappeler la coque des ordinateurs de la marque. Et pour cause, il s'agit du même matériau. Du moins pour la version blanche. Inutile de vous dire qu'il s'agit d'un matériau « premium ». Ajoutez à cela une qualité de fabrication assez magistrale, un assemblage parfait, et vous obtiendrez l'un des plus beaux, si ce n'est le plus beau smartphone du moment. Notez que la version noire propose elle aussi la même finition. À l'heure où nous publions ce test, nous manquons clairement de recul pour évoluer la durabilité des finitions en aluminium. Plusieurs personnes ont rapporté des problèmes de rayures dès les premiers jours de commercialisation de l'appareil. La version noire serait notamment encore plus sensible que la blanche dans la mesure où son aluminium est teinté. Cette teinte noire saute à la moindre éraflure sérieuse, laissant apparaître la couleur naturelle argentée du métal. Au final, si l'aluminium de l'iPhone 5 semble mieux armé pour supporter une chute sans se fissurer de toute part comme le verre des iPhone 4 / 4S, il devrait se montrer plus sensible aux petites agressions du quotidien.
Comme évoqué plus haut, si la face avant s'est allongée d'un peu plus de 8 mm. La largeur reste, elle, strictement identique, au dixième de millimètre près. Nous avons en revanche tout particulièrement apprécié la cure d'amaigrissement subie par l'iPhone 5 puisqu'il ne fait plus que 7,6 mm d'épaisseur, contre 9,4 mm précédemment. S'il n'est pas le smartphone le plus fin du monde, il est assurément l'un des moins épais du moment. De plus, cet affinement de la taille s'est accompagné d'une chute du poids qui passe de 140 grammes dans le cas du 4S à 112 grammes seulement pour l'iPhone 5. C'est un véritable tour de force qu'à réussi là Apple en proposant un appareil à la fois plus grand, mais plus fin et surtout nettement plus léger.
iPhone 5 noir VS iPhone 5 blanc VS iPhone 4S : la galerie photo
Pour celles et ceux d'entre vous qui n'auront pas le loisir d'aller prendre en main l'iPhone 5 dans une boutique ou chez un ami avant de faire leur choix, vous trouverez ci-dessous une galerie photo qui montre côte à côte non seulement les versions noire et blanche de l'iPhone 5, mais qui compare aussi le dernier-né de la firme à la pomme à son prédécesseur, l'iPhone 4S. Vous pourrez aussi constater que la différence d'encombrement entre la nouvelle Nano-SIM et la Micro-SIM des iPhone 4 et 4S n'est pas énorme.
Prise en main et ergonomie
La première prise en main ne manque pas de surprendre. Autant les iPhone 4 / 4S dégagent une impression de robustesse et de compacité, autant le nouveau venu apparait comme plus léger. Pour ce qui est de la solidité, les matériaux employés par Apple font que, malgré son poids plume, l'iPhone 5 ne semble à aucun moment fragile.
Comme évoqué un peu plus tôt dans ce test, Apple propose avec cet iPhone 5 un produit sensiblement plus long, mais qui réussit à garder la même largeur. De la combinaison de ces dimensions, il résulte une prise en main assez similaire à celles des autres iPhone. Il ne faut guère de temps pour s'adapter à l'écran plus grand. Et surtout, le rayon d'action du pouce couvre toujours la totalité de l'affichage. C'est précisément ce que recherchaient les ergonomes d'Apple et c'est la principale raison avancée pour ne pas doter le smartphone d'un écran encore plus grand. Du point de vue de l'ergonomie, le contrat est donc rempli et l'appareil se manipule presque aussi facilement à une main que tous les autres iPhone. Pourquoi « presque » ? Tout simplement parce que la manière de prendre en main le nouveau smartphone diffère tout de même un peu. Et pour celles et ceux qui ont des doigts un peu plus courts que les autres, il risque d'être difficile de parcourir toute la surface de l'écran d'un seul coup sans changer sa main de position, au moins légèrement.
Système d'exploitation (OS) + Interface utilisateur
L'iPhone 5 est d'emblée livré avec iOS 6. Si vous possédez déjà un iPhone 4 ou un 4S sous iOS 5, les différences ne sont pas flagrantes de prime abord. Apple a en effet fait évoluer son système d'exploitation à dose homéopathique. D'un côté, cela permet de ne pas brusquer les habitudes des plus conservateurs des utilisateurs. Mais de l'autre, ceux qui ont soif de nouveautés resteront clairement sur leur faim. Ainsi, on retrouve la même interface faite d'une grille d'icônes, avec la possibilité de créer des dossiers. Ces derniers peuvent désormais accueillir jusqu'à 16 icônes du fait de l'écran plus grand de l'iPhone 5, contre 12 auparavant.
iOS 6 comporte aussi quelques légers remaniements graphiques, comme certains boutons virtuels au dessin modifié. Mais son ergonomie ne change pas du tout par rapport à celle d'iOS 5. L'OS mobile d'Apple est donc toujours aussi simple à prendre en main et à manipuler. Il n'éblouira personne tant il est désormais familier, mais il n'en reste pas moins très efficace. Pour voir un peu de nouveautés, c'est plutôt du côté des fonctionnalités qu'il faut se tourner. Voici les principales évolutions opérées :
? L'intégration de Facebook
Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'Apple et Facebook auront pris leur temps avant de s'entendre pour amener l'intégration native du premier des réseaux sociaux dans iOS. Twitter avait été intégré dès l'année dernière dans iOS et nous pensions que Facebook arriverait dans la foulée, mais il a tout de même fallu attendre un an. Cc'est désormais chose faite. Vous pourrez maintenant mettre à jour vos statuts directement depuis la barre du centre de notifications, comme c'était déjà le cas pour Twitter. De même, il est également possible de poster une photo depuis la galerie d'images ou d'envoyer un lien depuis le navigateur.
? Passbook
Même si le dernier iPhone est dépourvu de NFC (technologie sans contact), cela n'empêche pas Apple de vouloir remplacer une partie des cartes qui se trouvent dans les portefeuilles de ses utilisateurs. Pour ce faire, il a lancé le service Passbook, qui se propose de centraliser les cartes de fidélité, de recevoir des billets dématérialisés pour des concerts, spectacles, ainsi que des cartes embarquement ou encore des coupons de réduction. Si cette application peut sembler prometteuse, il faut bien reconnaître qu'en l'état, elle est encore loin de convaincre. Le problème ne vient pas vraiment de sa conception ou de sa réalisation, mais plutôt du peu de partenaires disponibles au lancement, surtout en France. Car contrairement à d'autres applications équivalentes, le Passbook d'Apple oblige l'utilisateur à télécharger directement sur l?App Store les services auxquels il veut souscrire. C'est derniers sont bien sûr gratuits, mais ils doivent néanmoins être proposés par les marques concernées. Ainsi, à date, seul Auchan s'est montré actif pour le marché français. Pour le reste, il s'agit surtout de services anglo-saxons.
? Siri
Petit à petit, Apple améliore Siri. L'assistant vocal a appris quelques nouveaux tours pour iOS 6. À commencer par les résultats sportifs. Ou plutôt quelques résultats sportifs. En clair, Siri ne s'intéresse pour le moment qu'au football, et plus précisément à la Ligue 1 de ce côté-ci de l'Atlantique. L'assistant est focalisé sur les championnats européens, mais se montre incapable d'afficher les résultats des équipes nationales ou des championnats de seconde division. Malgré cette limitation, il reste assez plaisant de simplement demander à Siri « Quels sont les résultats de la dernière journée du championnat de France ? » ou « Quels sont les derniers résultats du PSG ? » et de voir les informations s'afficher sans autre forme de procès. On peut aussi poser des questions à propos des statistiques des joueurs. Notez que la reconnaissance des noms peut parfois poser problème. Ainsi, malgré plusieurs tentatives, Siri n'a jamais voulu entendre parler de Zlatan Ibrahimovic, transformé pour l'occasion en « Latham Ibrahim Rich » ou encore « Latane Ibrahim au Vich ».
Siri s'améliore aussi en matière de restaurant puisqu'il est désormais possible d'avoir accès à une base de données nettement plus riche que par le passé, directement dans l'interface de l'assistant. Il s'agit en fait de la base de données de Yelp. Cette dernière est moins fournie en France qu'aux Etats-Unis, mais cela reste tout de même assez correct dans les grandes villes.
Enfin, sachez que Siri permet aussi maintenant de lancer des applications, d'ouvrir un itinéraire, etc.
? L'App Store et iTunes changent de look
La présentation de l'App Store a totalement été revue. La nouvelle ergonomie nécessite un petit temps d'adaptation, mais se révèle vite bien pensée. L'App Store n'avait pas évolué d'un point de vue structurel depuis sa sortie en 2008, en même temps que l'iPhone 3GS. Les aficionados de la première heure devront donc s'habituer à la nouvelle interface. Comme évoqué plus haut, elle est globalement assez réussie. La seule chose qui peut agacer assez rapidement vient de la recherche d'applications. Lorsque vous tapez quelque chose dans le moteur de recherche, les résultats s'affichent désormais avec une seule appli par page, accompagnée d'une capture d'écran. C'est donc plus pratique pour visualiser le rendu graphique d'une application, mais cela oblige à "scroller" de manière plus intensive si l'appli recherchée n'est pas parmi les premières. La visualisation par liste de la précédente version était donc plus pratique de ce point de vue.
Les errements de jeunesse de la nouvelle cartographie Plans d'Apple
Si vous suivez un peu l'actualité de la téléphonie mobile, vous savez sans doute déjà que les rapports se sont particulièrement tendus entre Apple et Google au cours des dernières années. Autrefois très proche, les deux sociétés se déchirent aujourd'hui sur fond de guerre de brevets entre iPhone et Android. C'est dans ce contexte que la firme à la pomme a décidé de se débarrasser des deux applications Google que l'on trouvait nativement dans iOS, à savoir You Tube et Google Maps. Si la première citée a rapidement refait son apparition sur l'App Store, sans être directement remplacée par une application Apple, il n'en va pas de même pour la seconde. La firme à la pomme s'est en effet fendue de son propre service de cartographie.
Son ergonomie reste toutefois très proche de celle de la précédente application puisque Apple ne faisait qu'utiliser les flux de données en provenance de chez Google. Cette fois, c'est chez TomTom que la Pomme se source pour les infos de cartographie. Mais le moins que l'on puisse dire, c'est que l'appli Apple Plans a essuyé une sacrée volée de bois vert depuis sa sortie. Entre des imprécisions chroniques, des adresses manquantes et des rendus hasardeux, elle n'est clairement pas au niveau de Google Maps. Gageons qu'il va falloir un peu de temps à Apple pour améliorer les choses. Mais le constructeur a reconnu ses torts dans cette affaire et assure travailler d'arrache-pied pour améliorer le service, qui reste toutefois utilisable en l?état, même si vous n'êtes pas à l'abri de quelques mauvaises surprises.
Notez tout de même que tout n'est pas à jeter dans cette nouvelle application de cartographie. Elle dispose notamment d'un somptueux mode 3D Fly Over qui permet de découvrir certaines villes du monde modélisées en 3D. Le résultat flatte définitivement la rétine. Dommage qu'aucune ville française ne soit encore concernée pour l'heure. Enfin, l'autre grand point fort du nouveau service d'Apple est à aller chercher du côté du guidage gratuit. Google n'avait en effet jamais porté son application Navigation qui permet la navigation GPS gratuite depuis un smartphone Android, en utilisant Google Maps. Apple a donc concocté sa propre solution, gratuite elle aussi. Là encore, tout n'est pas parfait, mais les utilisateurs d'iOS ne seront plus contraints d'acheter des applications GPS souvent hors de prix pour profiter du guidage depuis leur smartphone.
Au final, même si Apple semble avoir livré son application de GPS un peu trop tôt, et qu'elle est encore loin d'être parfaite, il ne faut pas oublier que Google Maps sur iOS était déjà à la traîne depuis plusieurs années par rapport à la version Android qui a toujours (et logiquement) profité des nouveautés bien en avance. Souvent, ces nouveautés ne trouvaient même pas leur chemin jusque dans la version iOS. On peut citer comme exemple la navigation évoquée quelques lignes plus haut, mais aussi le rendu vectoriel ou la consultation hors-ligne. Il était donc logique qu'Apple essaie de s'affranchir totalement de son désormais concurrent. Espérons juste que le nouveau service de cartographie de la firme à la pomme devienne rapidement au moins aussi bon que celui de Google.
OS : Réactivité de système d'exploitation et de l'interface utilisateur
Comme évoqué en préambule, si Apple n'est pas passé à un chipset quadruple c'ur pour son iPhone 5, le constructeur l'a tout de même nettement fait évoluer. Le dernier-né des smartphones de la Pomme étrenne donc le tout nouveau chipset Apple A6. Il s'agit d'une architecture double c'ur, dont les processeurs sont cadencés à 1,2 GHz, et qui sont soutenus par 1 Go de mémoire vive (RAM). Quant à la puce graphique PowerVR SGX 543MP3, elle est équipée de trois c'urs. Pour mémoire l'iPhone 4S disposait déjà d'un chipset double c'ur, mais dont les processeurs étaient cadencés à « seulement » 800 MHz.
S'il y a bien un point commun que partagent à travers les âges les iPhone à leur sortie, c'est le fait d'avoir été les smartphones les plus réactifs du moment. La sixième génération du mobile d'Apple qui nous intéresse ici ne fait pas exception à la règle. La concurrence a beau se pavaner avec des chipsets toujours plus puissants, avec toujours plus de mémoire vive, cela n'empêche pas l'iPhone 5 de rester le smartphone le plus fluide et le plus réactif du moment.
Car au final, peu importe les chiffres. Ce qui compte, c'est la réactivité à l'usage. Et de ce point de vue, l'iPhone 5 est tout simplement exemplaire. Vous aurez beau ouvrir à la suite plusieurs applications gourmandes en ressources, cela ne remettra nullement en cause la fluidité de l'ensemble. Mêmes les plus lourdes des applications s'ouvrent avec célérité et tournent à la perfection. La navigation dans les menus est du même acabit et les temps de latence sont quasiment inexistants. L'iPhone 4S n'est pas encore dépassé en termes de réactivité. Mais l'iPhone 5 arrive à faire encore mieux.
L'écran
L'écran représente la principale attraction de ce nouvel iPhone 5. Car même si les autres caractéristiques ont un peu évolué, la diagonale de l'afficheur est la seule à avoir fait un bond en avant. Jusqu'ici, Apple s'en était toujours tenu aux 3,5 pouces apparus avec le tout premier iPhone. Le constructeur à la pomme n'a pas dérogé à ses principes pendant cinq générations de smartphones. Mais il semble que la pression était définitivement devenue trop forte ces derniers temps. Il faut dire que la concurrence, notamment sous Android, propose une moyenne aux alentours de 4 pouces. Pire, tous les modèles haut de gamme disposent de diagonales allant de 4,3 pouces à 4,8 pouces, sans parler des Galaxy Note et autres Optimus VU à plus de 5 pouces.
Mais au-delà de ce que propose la concurrence, c'est dans ses propres rangs qu'Apple a senti monter la grogne. Le constructeur à la pomme a donc cherché à adresser le problème? mais à sa façon. Il est parti du principe que rien ne devait venir entraver l'usage à une main du smartphone. Apple a donc gardé la même largeur pour le smartphone, se contentant de l'allonger. Et c'est dans cet espace supplémentaire que le nouvel écran devait se loger. Apple a donc opté pour un afficheur de 4 pouces, doté d'une résolution de 640 x 1136 pixels. Pour mémoire, celle des écrans des iPhone 4 et 4S est de 640 x 960 pixels. La « seule » différence vient donc des 176 lignes de pixels rajoutées sur la longueur. Rapporté à la diagonale, cela donne une densité de 326 pixels par pouce, contre 330 pixels par pouce pour les deux précédents modèles. La surface d'affichage est 21 % plus grande, pour une finesse quasi équivalente.
La technologie d'affichage est une dalle LCD IPS. Toutefois, Apple a cette fois opté pour la technologie In Cell qui permet de proposer un écran globalement moins épais. C'est ce qui explique en grande partie la finesse du smartphone. Pour ce qui est du rendu, il est également d'un meilleur niveau que ce qu'a proposé la Pomme jusqu'ici. Les contrastes sont toujours aussi bons, mais la profondeur des noirs progresse sensiblement. La teinte légèrement bleutée présente sur l'afficheur de l'iPhone 4S a également été corrigée. Ici, la neutralité chromatique est quasi parfaite. Au final, l'affichage est vraiment superbe, l'écran de l'iPhone 5 proposant certainement le meilleur rendu disponible à date sur un écran LCD.
Toutefois, malgré ses qualités, cet afficheur peine à impressionner en 2012. Si Apple a incontestablement réussi son pari de proposer une ergonomie et une prise en main quasi-identique avec un écran plus grand, nous ne pouvons nous empêcher de penser qu'il aurait été plus logique d'augmenter également la largeur de l'écran de l'iPhone 5, et pas simplement sa longueur.
Capture photo/vidéo
Les caractéristiques de la fonction photo / vidéo sont celles qui changent le moins entre l'iPhone 5 et son prédécesseur le 4S. Comme ce dernier, le nouveau venu propose un capteur photo autofocus de 8 mégapixels, capable de filmer dans une résolution Full HD 1080p. Si vous possédez le précédent modèle et que vous optez pour le nouveau, ne vous attendez pas à des changements spectaculaires pour le rendu des photos et des vidéos. En fait, il est même assez compliqué de faire la différence à l'?il nu. Est-ce un problème pour autant ? Pas vraiment dans la mesure où le 4S reste l'un des meilleurs photophones, si ce n'est LE meilleur à l'heure actuelle. Le niveau de détails, le piqué, la macro et la fidélité des couleurs sont tout simplement excellents pour un smartphone. Toutefois, à l'usage, il y a tout de même quelques cas où vous pourrez remarquer une notable amélioration : celui des photos en situation de basse luminosité. Là, le gain est perceptible puisque le bruit est atténué. Comme évoqué plus haut, la capture de vidéos se fait toujours en Full HD 1080p. La qualité reste la même, c'est-à-dire excellente. On apprécie tout particulièrement la stabilisation discrète mais bien présente. En revanche, on regrette que l'enregistrement audio des vidéos se fasse toujours en mono.
Si la qualité photo ne change pas fondamentalement, la fonction d'imagerie de l'iPhone 5 parvient tout de même à se démarquer grâce à sa célérité accrue. La vitesse de calcul supérieure donne ici sa pleine mesure. Le temps de capture a encore été raccourci et les clichés sont enregistrés quasi instantanément. Les adeptes du HDR seront également agréablement surpris par la vitesse à laquelle ce type d'images est désormais capturé.
L'interface de la fonction photo évolue aussi du fait d'iOS 6. Le minimalisme est toujours de rigueur et l'ergonomie n'est en rien bouleversée. Outre les petites retouches cosmétiques sans impact réel, il n'y a que deux vraies nouveautés. La première est le mode panorama pour la fonction photo. Comme pour le HDR et la grille de composition, elle est accessible en un clic sur le bouton « Options ». Une fois lancée, elle guide totalement l'utilisateur puisqu'il suffit de déclencher la photo puis de suivre le « rail » matérialisé à l'écran pour réussir un panorama. Le résultat dépendra bien sûr du paysage photographié, mais il sera au moins correct du moment que vous évitez de shooter des sujets en mouvement. Notez que vous obtenez au final une photo qui « pèse » tout de même près de 28 mégapixels.
L'autre nouveauté est à aller chercher du côté de la vidéo. Lorsque vous filmez, vous avez désormais la possibilité de prendre des photos en même temps, sans couper la capture de la vidéo. Cette option existe depuis de longs mois sur les smartphones Android. Elle n'a donc rien de novatrice. Pire, alors que tous les mobiles Android les plus récents et haut de gamme prennent des photos en pleine résolution, l'iPhone 5 doit se contenter de photos en 2 mégapixels. C'est mieux que rien, mais cela fait tout de même pâle figure face à ce que permet la concurrence.
Ces deux nouvelles fonctions restent parfaitement implémentées. Mais, comme évoqué à l'instant, elles n'ont rien de révolutionnaire. Nous aurions aimé qu'Apple ne fasse pas que suivre la concurrence et nous propose quelque chose de vraiment novateur, comme la prise de vidéo en HDR par exemple.
Toutefois, le constructeur à la pomme n'a pas pris la peine d'améliorer outre mesure le capteur arrière, il s'est en revanche retroussé les manches pour le capteur frontal. Il a remplacé les piètres VGA que l'on trouvait auparavant par un capteur de 1,2 mégapixels, capable de filmer en 720p. Cela concerne évidemment moins d'utilisateurs mais les adeptes des autoportraits et de FaceTime seront aux anges.
En définitive, et comme évoqué un peu plus haut, même s'il n'a pas vraiment évolué sur le papier en termes de photos et de vidéo, l'iPhone 5 reste très certainement le meilleur smartphone dans ce domaine. Certains comme le Samsung Galaxy S3 proposent une qualité photo équivalente. Mais la simplicité d'utilisation, les superbes rendus et la réactivité absolue du dernier-né d'Apple font qu'il garde une courte tête d'avance, même face à la star du constructeur coréen.
Sans HDR activé
Avec HDR activé
Pour remarquer le gain en luminosité du capteur de l'iPhone 5 par rapport à celui de l'iPhone 4S, nous avons fait des photos en même temps, de nuit. Seule la Lune apporte ici un semblant d?éclairage. La différence peut sembler ici discrète. Mais pour des prises de vue en condition de faible luminosité, le dernier-né d'Apple permettra de capturer un peu plus de détails, avec un peu moins de bruit par rapport à son prédécesseur. En revanche, il faudra toujours veiller à ce qu'il n'y ait pas de mouvement sur la photo, sous peine de flou.
Photo prise avec l'iPhone 4S
Photo prise avec l'iPhone 5
Lecture multimédia (photos/vidéos/son)
Comme pour la plupart des fonctions de cet iPhone 5, le smartphone en lui-même n'apporte pas grand chose de nouveau par rapport à l'iPhone 4S et ne profite d'aucune fonction exclusive liée à son hardware. Evidemment, l'écran notoirement plus grand du dernier-né d'Apple rend la consultation de photos et de vidéos plus agréable. Les fonctions de lecture multimédia évoluent un peu grâce à iOS 6. Mais, là encore, il ne faut s'attendre à aucune révolution. Mais il y a tout de même quelques évolutions bienvenues.
La visionneuse d'images, toujours sobrement baptisée « Photos » ne change pas du tout dans sa présentation. Son ergonomie est donc toujours aussi fonctionnelle, même si le poids des années commence à se faire sentir. On retrouve la possibilité d'éditer de manière assez sommaire une image directement depuis la galerie. La nouveauté est à aller chercher du côté du Flux de photos introduit l'année dernière avec iOS 5. Vous pourrez désormais partager certaines de vos images avec un ou plusieurs autres utilisateurs. Ces derniers pourront « liker » vos photos et même poster un commentaire qui apparaitra alors directement sur l'image dans votre iPhone. Cela fonctionne vraiment comme un réseau social miniature.
Notez que l'intégration de Facebook permet désormais d'envoyer une image directement depuis l'application « Photos » vers le réseau social. La puissance accrue du nouvelle iPhone permet une navigation encore plus fluide dans les images et pour zoomer / dézoomer.
Le lecteur audio évolue lui aussi légèrement. Il dispose d'une présentation revue, plus claire. Mais ses fonctions restent identiques et le mode Cover Flow et toujours de la partie lorsque le smartphone est orienté en mode paysage. Pour ce qui est du rendu audio, l'iPhone 5 se révèle excellent, ce qui n'est guère surprenant dans la mesure où il ne fait que s'inscrire dans la lignée de ses prédécesseurs. Apple a eu la bonne idée de remplacer l'antique kit mains-libres stéréo, qui n'avait pas changé depuis le premier iPhone, par un kit Apple EarPods autrement plus séduisant. Même s'ils sont encore loin des meilleurs casques audio, ces EarPods proposent un rendu sonore autrement plus satisfaisants que l'ancien modèle. Les mélomanes ne s'en contenteront certes pas, mais les utilisateurs à l'oreille moins aiguisée, c'est-à-dire la grande majorité d'entre nous, s'en satisferont pleinement. À condition de ne pas avoir l'oreille trop fragile. La forme assez particulière des EarPods peut en effet ne pas convenir à toutes les formes d'oreilles et peut finir par causer des douleurs au bout d'un certain temps d'utilisation.
Finissons ce tour d'horizon par le lecteur vidéo. Nous ne nous étalerons pas outre mesure sur son cas dans la mesure où il n'évolue pas du tout. Il affiche toujours la même interface et les mêmes limitations concernant les formats comme les DivX / Xvid ou les MKV. Toutefois, il existe de nombreuses applications capables de palier le problème sur l'App Store. Le nouvel écran profite tout particulièrement à la lecture de vidéo. Ce n'est pas encore la panacée mais les 0,5 pouce supplémentaire font leur effet et le visionnage de vidéo s'en trouve nettement plus confortable.
Navigateur Web
Pendant longtemps, le navigateur Safari Mobile présent nativement dans les appareils sous iOS a pu se reposer sur ses lauriers. Apple interdisait strictement à tout éditeur tiers de proposer une application concurrente de celle nativement présente dans son système d'exploitation mobile. Mais la Pomme a procédé à une ouverture salutaire depuis deux ans, permettant notamment l'arrivée de lecteurs vidéo plus performants et de navigateurs Web capablent de venir titiller Safari Mobile. Ce qui n'a pas changé grand chose jusqu'à l'arrivée du Chrome de Google sur iOS il y a quelques mois. Avec un tel concurrent venu braconner sans vergogne sur ses terres, le constructeur à la pomme a été obligé de se retrousser les manches. De fait, les quelques évolutions constatées dans la nouvelle mouture de Safari mobile sur iOS 6 sont assez pertinentes.
À commencer par le mode « plein écran ». Comme son nom le laisse entendre sans l'ombre d'un doute, ce mode, qui fonctionne uniquement lorsque le smartphone est placé en mode paysage, permet d'étendre l'affichage du navigateur à tout l'écran, laissant simplement apparaître quelques icônes en transparence pour changer de page ou sortir du plein écran. Ce nouveau mode est une franche réussite, tant graphique qu'ergonomique. Surtout que la fluidité de navigation dans les pages Web, même lourde, reste toujours aussi optimale.
Couplé à la taille accrue de l'écran, le gain de confort est indéniable entre un iPhone 5 et un 4S? en mode paysage. Car en mode portrait, la largeur d'affichage étant identique, il n'y a que peu de différence. C'est l'un des points faibles du format choisi par Apple à nos yeux.
Pour le reste, le constructeur propose aussi notamment la synchronisation des onglets ouverts sur les différentes versions de Safari que vous utilisez via iCloud, ainsi que la possibilité de créer des listes de lecture consultables hors-ligne.
Enfin, couplé aux performances matérielles de l'iPhone 5, le nouveau navigateur Safari Mobile présent dans iOS 6 est une véritable fusée. Pour peu que vous disposiez d'un bon réseau Wi-Fi ou que vous soyez dans une zone couverte par le nouveau réseau Dual Carrier 42 Mbps des opérateurs, vous pourrez constater que le Safari Mobile présent dans le dernier-né des smartphones d'Apple offre une célérité rare. Ajoutez à cela les fonctionnalités évoquées plus haut, et vous comprendrez qu'il s'agit d'un des meilleurs navigateurs Web disponibles à date. L'écran de l'iPhone 5 est certes plus petit que celui de ses principaux concurrents sous Android, mais la fonction « lecture », qui permet d'afficher sous forme de texte adapté à la page quasiment tous les articles du Web, est une arme redoutable, qui compense largement la différence de taille. Signalons aussi que l'un des avantages historiques d'Android qui reposait sur la compatibilité avec la technologie Flash est en train de disparaitre. En effet, la version Android 4.1 Jelly Bean ne dispose pas de lecteur Flash.
Les fonctions téléphonique : qualité d'appel et autonomie
Avant de conclure le test, nous allons d'abord nous pencher sur les fonctions téléphoniques de l'iPhone 5. Apple a fait un certain nombre d'ajustements de ce point de vue pour rattraper la concurrence. Ainsi, l'intégration avec Facebook permet d'afficher les photos et les informations de vos contacts directement dans le répertoire du smartphone, sans avoir à passer par des moyens détournés comme c'était encore le cas avec iOS 5. Vous pouvez aussi fusionner votre liste de contacts Facebook avec celle du mobile. En cas de doublon, iOS 6 les mettra dans la même entrée.
On note aussi l'apparition d'une fonction « ne pas déranger », accessible depuis le premier niveau de réglage. Comme son nom l'indique, elle permet de ne pas être perturbé par des appels, des messages ou même des notifications. Autre fonction à faire son apparition lorsque vous ne souhaitez pas être dérangé : la possibilité d'envoyer un message prédéfini à votre correspondant lorsqu'il cherche à vous contacter.
Encore, une fois, cela n'a rien de révolutionnaire puisque cela existe sur d'autres plateformes depuis plusieurs années. Mais ces ajouts n'en reste pas moins bienvenus. FaceTime ne change pas en termes de fonctionnalité, mais se trouve désormais utilisable en 3G et plus seulement en Wi-Fi comme c'était le cas auparavant.
En termes de téléphonie pure, nous n'avons rien trouvé à redire sur cet iPhone 5. La qualité audio en conversation est excellente, tant pour l'appelant que pour l'appelé. Les voix apparaissent comme parfaitement restituées et aucune microcoupure malvenue ne s'invite dans les conversations.
Enfin, finissons cette partie par l'une des caractéristiques les plus importantes concernant un smartphone : son autonomie. Apple a équipé son iPhone 5 d'une batterie de « seulement » 1440 mAh, ce qui est peu par rapport aux smartphones concurrents haut de gamme qui embarquent des batteries allant de 1800 mAh à 2100 mAh. Toutefois, celle d'Apple est loin de se montrer ridicule. Elle nous a même fait forte impression en se montrant capable de surmonter deux journées d'usage assez intensif. Pour les très gros utilisateurs qui surfent sans arrêt, qui jouent beaucoup et qui font régulièrement appel au GPS, l'iPhone 5 tiendra la journée sans trop de problème. Ce qui est déjà en soit un peu petit exploit. Mais pour celles et ceux d'entres vous qui ont un usage un peu plus modéré et qui chaque jour écoutent une heure de musique, regardent une trentaine de minutes de vidéo, passe une heure à discuter, une autre heure à surfer sur le Web et utilisent régulièrement des applications, deux journées d'autonomie sont pleinement envisageables. Une très belle performance donc.
Bon pour le service
À l'heure du choix, pouvons-nous décemment vous recommander ce smartphone ? Notre réponse ne différera pas tellement de celle que nous vous avons faite l'année dernière en conclusion du test de l'iPhone 4S.
Si vous possédez déjà ce dernier smartphone, et plus encore, si vous êtes le possesseur d'un modèle précédent, l'achat d'un iPhone 5 est tout à fait justifiable. À regarder de près, le 4S dispose avec iOS 6 de toutes les fonctions du nouvel iPhone. Ce qui fait qu'il n'est pas indispensable de vider votre bourse pour passer de l'un à l'autre. Dans ce cas précis, à vous de voir si la surface d'affichage supérieure constitue une raison suffisante. Notez qu'il y a un autre argument qui n'est pas visible de prime abord, mais qui a un véritable impact : la différence de poids. Après avoir manipulé pendant une dizaine de jours l'iPhone 5, nous sommes repassés au 4S? qui nous a semblé être une véritable petite brique assez désagréable à manipuler. Ce smartphone nous a pourtant toujours satisfait par le passé, mais il est impensable d'y retourner après le 5, même si les différences entre les deux ne sont pas fondamentales au premier coup d'oeil. Au final, si vous êtes déjà en possession d'un mobile Apple, l'iPhone 5 fait un excellent choix que vous ne regretterez certainement pas. Il ne souffre d'aucun véritable point faible et dispose en plus d'une autonomie assez remarquable pour un smartphone.
En revanche, si vous possédez aujourd'hui un smartphone Android moyen ou haut de gamme, il y a peu de chance que l'iPhone 5 soit le modèle qui vous fasse tourner la tête. Sa fiche technique se trouve surpassée quasiment dans tous les domaines. On trouve des écrans plus grands et à la résolution supérieure chez la concurrence, de même que des capteurs photos disposant de davantage de mégapixels, des processeurs dotés de plus de c'urs et de mémoire vive. Toutefois, seule la taille d'écran nous semble être un argument valable à opposer à l'iPhone 5. Pour le reste, Apple n'a jamais fait la course à l'armement et il n'est donc pas surprenant de constater que son dernier-né de joue pas dans la cours des quadruple c'ur. Mais tout utilisateur avisé sait que cette ruée vers les processeurs n'est pas garante de plus de puissance ou de fluidité. En clair, à l'exception des inconditionnels des benchmarks, la grande majorité des utilisateurs s'intéresse principalement aux performances en utilisation réelle. Et de ce point de vue, l'iPhone 5 ne déçoit en aucun cas. Et ne craint surtout personne. Comme évoqué par ailleurs dans ce test, il est le smartphone le plus réactif du moment et devrait le rester de longs mois durant.
Note : 93/100
Les plus :
? Le rendu de l'écran est superbe
? Sa résolution reste très bonne, même s'il y a mieux à l'heure actuelle
? Le design et la qualité de fabrication sont exceptionnels
? La légèreté est étonnante pour un appareil de ce type
? La prise en main reste simple à une main
? La fluidité et la réactivité extrême de l'ensemble du système
? Très bonne autonomie
? Qualité audio en conversation quasi parfaite
? Compatibilité avec le réseau DC-HSDPA (Dual Carrier)
? Le lecteur musical au top
? La capture de photo et vidéo fait référence
? Les améliorations du navigateur Web Safari Mobile
? Les appels FaceTime en 3G (pour ceux que ça intéresse)
? La navigation gratuite de la nouvelle cartographie
? Le nouveau connecteur Lightening enfichable dans n'importe quel sens
? Compatible avec les réseaux DC-HSDPA (Dual Carrier)
Les moins :
? iOS 6 évolue positivement, mais trop timidement à notre goût
? Le transfert de fichiers en Bluetooth reste limité
? Les errements de l'application de cartographie Plan d'Apple
? Le nouveau connecteur Lightening reste propriétaire
? La nécessité d'investir dans un adaptateur pour les anciens accessoires
? Les applications non adaptées par leurs développeurs s'affichent avec des bandes noires
? Pas de NFC
? Le côté encore et toujours fermé d'iTunes qui reste un passage obligé pour la synchro multimédia
? Non compatible avec la 4G française (LTE) qui commence à être déployée
Test réalisé par Sofian Nouira
Date de publication : 05/10/2012.