BlackBerry a signé avec le Q10 son tout premier smartphone à clavier azerty physique tournant sous le nouveau système d'exploitation BlackBerry 10. Après ce modèle haut de gamme, le constructeur canadien a décidé d?étoffer celui du milieu de gamme avec le BlackBerry Q5 que nous testons ici.
BlackBerry tente de revenir sur le devant de la scène depuis le début de l'année avec son système d'exploitation BlackBerry 10. Après avoir lancé deux modèles haut de gamme, le Z10 entièrement tactile et le Q10 à clavier, le constructeur canadien entend maintenant décliner son BlackBerry 10 dans des smartphones un peu plus abordables, comme le Q5 que nous testons ici. Attention toutefois à ne pas voir ce mobile comme un successeur de la gamme Curve, car bien qu'il soit proposé à un tarif moins onéreux que le Q10, les différences entre les deux modèles sont nettement moins marquées que celles qui existent entre les Bold et les Curve. Le Q5 dispose d'une fiche technique finalement assez proche de celle du Q10.
Il propose en effet lui aussi un écran de 3,1 pouces, pour une définition de 720 x 720 pixels. La seule différence vient du fait que le modèle qui nous intéresse ici est de technologie IPS LCD alors que son grand frère est AMOLED. Sous le capot, on retrouve le même chipset double c'ur Qualcomm Snapdragon S4 Plus, sauf qu'il est ici cadencé à 1,2 GHz, contre 1,5 GHz sur le modèle plus huppé. En revanche, les 2 Go de mémoire vive (RAM) sont une nouvelle fois de la partie. La capture de photos et de vidéos a été confiée à un module de 5 mégapixels, capable de filmer dans une résolution Full HD 1080p, à 30 images par seconde. Le capteur frontal dispose pour sa part de 2 mégapixels, et filme en HD 720p.
Malgré son positionnement, le BlackBerry Q5 étonne en matière de connectivités avec notamment la présence de la 4G, du NFC, le Wi-Fi 802.11 a/b/g/n, le Wi-Fi Hotspot, le Bluetooth 4.0 (AD2P) et le GPS (A-GPS). En revanche, le connecteur micro-HDMI du Q10 a ici disparu.
L'ensemble affiche des dimensions compactes de 120 x 66 x 10,8 mm, pour 120 grammes.
Contenu du Pack
Le pack dans lequel est fourni le smartphone comprend la dotation habituelle, à savoir :
? Un smartphone BlackBerry Q10
? Une batterie
? Un kit mains libres stéréo filaire
? Un câble microUSB
? Un chargeur secteur
? Le manuel de démarrage rapide
Sans surprise, le constructeur ne fournit pas de carte mémoire malgré la présence d'un port pour une telle carte. Le Q5 embarque en effet 8 Go de mémoire interne.
Design
Le BlackBerry Q5 reprend le form factor qui a fait le succès de BlackBerry pendant des années, avec un clavier azerty physique présent en façade. Mais il se calque évidemment sur le Q10 en proposant un écran au format carré (3,1 pouces pour une définition de 720 x 720 pixels) et en abandonnant le bloc de touches, traditionnellement présent au-dessus du clavier, et comprenant le pavé directionnel.
Si vous vous intéressez un peu aux smartphones de BlackBerry, vous savez sans doute déjà qu'il s'agit généralement de terminaux résolument haut de gamme en ce qui concerne la qualité de fabrication et les matériaux utilisés. Le Q5 figurant plus bas dans la hiérarchie, il ne pouvait prétendre au même traitement de faveur. Surtout quand on sait qu'il n'a pas grand-chose à envier à son jeune devancier sur le plan hardware et software. C'est donc sur le design et la qualité de fabrication que BlackBerry a décidé de jouer pour bien différencier ces deux modèles. Mais cela ne signifie pas pour autant que cet aspect du Q5 est négligé.
La coque de l'appareil se compose essentiellement d'un plastique. Ce dernier est assez quelconque dans la mesure où il est loin de l'impression de qualité dégagée par le polycarbonate d'un Lumia haut de gamme par exemple. Mais il ne paraît pas non plus « cheap ». Le tout s'avère bien assemblé et l'appareil ne souffre d'aucun jeu notable. Ses dimensions de 120 x 66 x 10,8 mm en font un mobile assez compact, qui ne pose aucun problème de prise en main. Vous aurez compris que le Q5 est logiquement moins classieux que le Q10, mais qu'il ne démérite pas pour autant.
Système d'exploitation + interface utilisateur
Sans surprise, c'est le système d'exploitation BlackBerry 10 (BB10) qui accueille l'utilisateur lorsqu'on lance le Q5. Nous l'avons longuement abordé lors de notre test du BlackBerry Z10, que nous vous invitons à parcourir si vous souhaitez un avis très détaillé à son sujet. Comme pour le test du Q10, notre propos ici va plutôt être de voir la manière dont BlackBerry 10 s'adapte à un écran plus petit, de 3,1 pouces en l'occurrence. Mais il n'y a pas vraiment de suspens dans la mesure où le constructeur propose ici une expérience strictement identique à celle que nous avions pu découvrir sur le Q10.
Pour résumer rapidement BB10, sachez qu'il s'agit d'un système d'exploitation qui repose sur un noyau Linux (QNX) et qui s'inspire assez largement de deux OS aujourd?hui disparus : WebOS et Meego. Du premier cité, il reprend notamment le mode de contrôle à base de gestes sur les côtés, et qui débutent en dehors de l?écran pour finir sur ce dernier.
Les bureaux d'accueil se présentent de manière classique, avec des icônes d'applications rangées sur une grille. On peut créer des dossiers en glissant une icône sur une autre, mais aucun widget à proprement parler n'est disponible. Le constructeur canadien a toutefois su se démarquer avec le gestionnaire de multitâche qui s'avère très ergonomique et qui siège au coeur de l?OS. Lorsque vous quittez une application, elle ne se ferme pas, mais prend la forme d'une miniature. L'ensemble de ces miniatures sont regroupées sur un seul panneau, situé à gauche des bureaux des applications, et sur la droite du Hub de notifications et de messagerie que nous aborderons un peu plus loin.
Le Hub de notifications et de messagerie est l'autre point de différenciation de BlackBerry 10 par rapport à ses concurrents. Accessible complètement à gauche dans l'interface, ce hub profite aussi d'un raccourci gestuel pour être atteint rapidement, au lieu d'avoir à faire défiler plusieurs fois vers la gauche. Sa philosophie est assez simple : plutôt que d'avoir à s'encombrer avec plusieurs icônes pour les différentes boites mails, BlackBerry a préféré regrouper tous les messages au sein d'un seul panneau. Toutefois, il reste possible d'accéder aux différents comptes un à un si vous le désirez.
Même s'il se révèle assez agréable à pratiquer, BlackBerry 10 n'est pas dépourvu de défauts pour autant. Celui qui nous a le plus agacés est sans conteste le manque de possibilités de hiérarchisation des messages et des alertes. En pratique, le seul choix qui est laissé à l'utilisateur est d'activer ou désactiver les types d'alertes. En revanche, on ne trouve pas trace de réglages un peu plus fins, notamment pour les priorités parmi ces notifications. Là, elles viennent s'entasser les unes sur les autres, sans autre possibilité de rangement que chronologiquement.
De plus, on ne comprend pas vraiment pourquoi il y a une vraie différence de traitement entre les SMS et les emails en dehors du Hub. Les SMS bénéficient en effet de leur propre icône dans le menu des applications. En revanche, il n'est pas possible de faire la même chose pour les emails. Même si le Hub est parfaitement fonctionnel, nous aurions aimé pouvoir revenir, en cas d'envie, au système des icônes de boite email placées avec celles des applications.
Réactivité de l?OS et de l'interface utilisateur
Comme évoqué en préambule de ce test, les BlackBerry Z10 et le Q10 représentent les deux haut de gamme de la marque canadienne, chacun dans leur genre. Ce Q5 se place donc en dessous d'eux dans la hiérarchie. Pour autant, il n'y a pas vraiment de fossé technique entre les deux premiers cités et celui que nous testons ici quand on regarde leur fiche technique. Tous ces modèles disposent en effet d'un chipset double c'ur Qualcomm Snapdragon S4 Plus, épaulé par 2 Go de mémoire vive. La seule différence notable tient au fait que celui du Q5 est cadencé moins rapidement puisqu'il tourne à 1,2 GHz, contre 1,5 GHz pour celui des Z10 et Q10.
Toutefois, en pratique, la différence n'est absolument pas perceptible. BlackBerry 10 se révèle dans l'ensemble très fluide et réactif dans ce smartphone. Les quelques rares micro ralentissements qui se font sentir ça et là sont aussi présents dans le Q10, et nettement moins marqués que ceux que nous avions eu à déplorer lors de notre test du Z10. Vous l'aurez compris, le Q5 est tout aussi plaisant à utiliser au quotidien que le Q10 pour ce qui est de sa fluidité. Même lorsque vous abusez du multitâche. Ce dernier s'avère suffisamment bien géré pour ne pas ralentir l'ensemble, même lorsqu'un grand nombre de miniatures sont affichées dans ce gestionnaire.
Une belle réussite donc. Mais si tous ces bons points sonnaient comme un dû sur un smartphone haut de gamme comme le Q10, ils sont plus surprenants et louables dans le segment du milieu de gamme. S'il l'on met de côté le Google Nexus 4, ce Q5 est d'ailleurs le seul mobile de cette catégorie à proposer 2 Go de mémoire vive. Nous pensons toutefois que cela incombe davantage au fait que BlackBerry 10 ne semble pas fonctionner correctement avec moins de RAM qu?à un excès de générosité de la part de BlackBerry.
Le clavier Azerty
Comme rappelé plusieurs fois dans ce test, le Q5 est le second smartphone avec clavier azerty physique à tourner sous BlackBerry 10. Dans la gamme du constructeur canadien, il se situe un cran en dessous du Q10. Mais les différences entre les deux modèles ne sont plus aussi flagrantes que pour les Bold et Curve. Ici, elles sont principalement à aller chercher du côté du capteur photo, de la qualité de fabrication et du clavier azerty. C'est à ce dernier point que nous allons nous intéresser dans cette partie. Celui du Q10 s'est avéré excellent. Celui du Q5 est logiquement un cran en dessous. Mais ce n'est pas pour autant qu'il est mauvais ou peu recommandable.
Il est lui aussi constitué de 35 touches, agencées de la même manière que sur les autres claviers de BlackBerry. Mais là où le Q10 offre des touches collées les unes aux autres, ce qui leur permet d'occuper tous l'espace disponible latéralement, le Q5 se distingue en disposant de touches séparées par un espace les unes des autres. De plus, la course de la frappe est également moins longue que celle des touches du Q10. Sans surprise, la saisie n'est pas aussi parfaite que sur ce dernier. Mais elle reste tout de même agréable une fois passé le temps d'adaptation au clavier.
Écran + navigateur Web
Si vous vous demandez pourquoi le Q5 dispose d'un écran de même taille et de même définition que le Q10 alors qu'il est censé être une gamme en dessous, sachez que c'est parce que BlackBerry cherche à séduire les développeurs afin d'accroitre le parc d'applications disponibles. Or, ces développeurs détestent par-dessus tous les environnements fractionnés, où ils doivent prendre en compte plusieurs définitions d?écran. Mais le Q5 et le Q10 disposant tous les deux d'un écran de 3,1 pouces pour une définition de 720 x 720 pixels, il n'y a besoin d'aucun ajustement pour développer une appli sur les deux modèles.
La seule différence est en fait à aller chercher du côté de la technologie d?écran. Alors que le Q10 embarque un afficheur Super AMOLED, le Q5 revient à une version IPS LCD. La densité reste en revanche identique, avec 328 pixels par pouce. C'est moins que le Z10 et ses 355 pixels par pouce, mais du même ordre que les iPhone 5 et Samsung Galaxy S3. La finesse d'affichage est donc très bonne puisque les pixels sont quasiment indiscernables à l??il nu.
Côté rendu, le résultat est assez convaincant, tant pour la luminosité que pour la colorimétrie. Mais sans surprise, les contrastes et la profondeur des noirs ne peuvent se mesurer à ceux que l'on trouve sur l?AMOLED du Q10. Ils n'en restent pas moins très corrects. Par les temps qui courent, la diagonale de 3,1 pouces de l?écran est relativement petite. Toutefois, la finesse d'affichage fait qu'on s'y sent rarement à l?étroit. Surtout que le constructeur a bien optimisé son interface pour profiter au mieux de l'espace réduit.
Toutefois, certaines applications ne peuvent se satisfaire pleinement d'un tel écran. À commencer par le navigateur Web. Si la consultation de sites adaptés au format mobile ne pose pas de problème, les choses se corsent quand il s'agit de naviguer sur de véritables pages Web. Contrairement aux navigateurs que l'on trouve sur Android, celui de BlackBerry 10 ne se montre pas capable de redimensionner le texte à la volée pour l'adapter à l'affichage. Pour lire un article, il faut donc constamment zoomer, dézoomer et scroller pour lire un article. On finit par s'y faire, mais ce n'est pas très ergonomique. Heureusement, le navigateur se montre à la fois très réactif. Mieux, il se montre même compatible avec la technologie Flash, contrairement à iOS, Windows Phone et Android depuis la version 4.1 Jelly Bean. De quoi ravir les amateurs de streaming, même si le Flash a parfois tendance à faire planter l'ensemble.
Capture photo/vidéo
Le BlackBerry Q10 nous avait très agréablement surpris pour ce qui est de la capture photo et vidéo. Aussi, c'est plein d'espoir que nous avons essayé la fonction photo du Q5. Même si son capteur ne propose que 5 mégapixels au lieu des 8 mégapixels de son grand frère, une telle résolution n'en reste pas moins largement suffisante pour prendre des photos de qualité. À condition que le reste suive. Dans notre test du Q10, nous vous disions que les couleurs des images étaient légèrement saturées. Ce choix du constructeur se justifie par le fait que la plupart des utilisateurs préfèrent ce type de rendu qui ne correspond pas forcément à la réalité. Toutefois, la limite est clairement dépassée dans le cas du Q5. Là où son prédécesseur sature « juste ce qu'il faut » les couleurs, le nouveau venu les accentue tellement que ça en devient presque insupportable.
Même constat pour le mode HDR qui est, ici, franchement raté. C'est vraiment dommage, car pour le reste, ce mobile aurait pu être un honnête photophone dans la catégorie « 5 mégapixels ». Heureusement pour le constructeur, ces soucis semblent être uniquement d'ordre logiciel. Il pourra donc éventuellement les corriger par le biais de mises à jour ultérieures.
On retrouve tout de même la fonction qui permet de prendre une rafale de photos puis de ne garder que la meilleure, le tout dans une interface très bien pensée. Cette fonction ne fera pas de miracle en basse luminosité, mais dans des conditions correctes, elle permet d'optimiser la prise de photo, surtout pour des portraits, car dans le lot, il y a aura toujours un cliché de correct. Quant à la capture vidéo, elle souffre elle aussi des couleurs trop saturées. Mais cela s'avère un peu moins gênant ici que pour la photo. Les vidéos sont enregistrées dans une résolution maximale Full HD 1080p, mais le smartphone est réglé sur 720p par défaut. La fluidité est au rendez-vous, car les clips sont vraiment enregistrés à 30 images par seconde.
Lecture multimédia (photos/vidéos/son)
Comme pour le reste des fonctions uniquement liées à l'interface utilisateur, celles concernant la lecture de contenus multimédias sont strictement identiques entre les BlackBerry Q10 et Q5. À commencer par la visionneuse d'images. Elle est très classique dans son approche, mais remplit parfaitement son rôle, avec les possibilités habituelles comme la consultation d'une photo ou son partage sur les réseaux sociaux ou par email. Le constructeur a également intégré un éditeur de retouche rapide des images.
Quant au lecteur musical, il s'avère lui aussi d'un classicisme à toute épreuve. Mais là encore, il n'en demeure pas moins complet et efficace. On retrouve les options habituelles de création de liste de lecture, de lecture aléatoire, etc. Dommage que les égaliseurs ou des fonctionnalités plus modernes comme l'affichage des paroles ne soient pas de la partie. Mais le plus important reste bien sûr la qualité audio. Et de ce point de vue, le Q5 ne manque pas de surprendre, car il est au même niveau que son grand frère le Q10. Son lecteur propose le même son au rendu bien équilibré.
Précisons également que lorsque vous écoutez une chanson, vous pouvez accéder à un panneau de raccourcis simplement en appuyant sur les touches de volume. Ce panneau permet de contrôler le lecteur musical depuis n'importe où dans l'interface utilisateur, même sur l?écran de verrouillage
Enfin, vous ne serez sans doute pas surpris de lire que la lecture de vidéos est le talon d'Achille des fonctions multimédias de ce smartphone. Le Q5 dispose pourtant d'un lecteur performant, compatible avec la plupart des formats vidéo les plus populaires que l'on trouve sur Internet, à l'exception de quelques rares vidéos en Full HD 1080p. Il se montre même capable de les lire de manière fluide. Le problème vient évidemment de la petite taille de l?écran. Même si sa définition est très correcte et permet de lire sans effort des sous-titres, il n'est pas vraiment envisageable de regarder un film entier, ou même une série de 45 minutes sur ce type d?écran. Mais pour visionner des vidéos plus courtes, le Q5 s'en sort avec les honneurs.
Fonctions téléphoniques + Conclusion
Avant de conclure ce test, penchons-nous sur les fonctions téléphoniques du BlackBerry Q5. Nous ne vous apprendrons sans doute rien en vous disant que le temps où les BlackBerry tenaient quatre jours sans recharge est définitivement révolu depuis l'arrivée des écrans tactiles dans les smartphones canadiens. Toutefois, le smartphone affiche des performances décentes de ce point de vue, avec deux bonnes journées d'autonomie en utilisation moyenne. Comprenez par-là que si vous vous adonnez à des occupations énergivores comme la vidéo, le jeu ou la navigation GPS, l'autonomie fondra beaucoup plus rapidement. Côté communication, la qualité audio en conversation est plutôt bonne et ne prête pas le flanc à la critique.
Au final, peut-on recommander ce BlackBerry Q5 ? En fait, nous allons partir du postulat que vous cherchez un smartphone à clavier physique azerty en façade. Dans un tel cas de figure, le choix à l?heure actuelle n'est pas cornélien dans la mesure où il se limite à quelques smartphones Android et BlackBerry. Dans ce petit cercle fermé, le Q5 fait très bonne figure. Si l'on se fie uniquement à son prix nu, ce mobile est un poil trop cher à sa sortie puisqu'il est en moyenne facturé aux alentours de 350 euros. Toutefois, ce tarif ne devrait pas tarder à fondre avec les semaines qui passent.
Si vous avez les moyens, mieux vaut vous tourner vers le Q10 qui possède les mêmes points forts que le Q5, tout en proposant une meilleure qualité photo, une qualité de fabrication supérieure et le meilleur clavier azerty du marché. Mais si ce smartphone n'est pas raisonnable pour vos finances, vous pouvez sans crainte vous rabattre sur le Q5. Comme nous l'avons vu tout au long du test, il n'est certes pas parfait, mais il ne manque pas de qualités. Et surtout, il ne souffre d'aucun défaut vraiment rédhibitoire.
Note : 65/100
Les plus :
? BlackBerry 10 sur un écran plus petit
? La réactivité du smartphone
? L?écran correct
? Le bon clavier azerty physique
? Le design sobre
? Les connectivités très complètes
? La compatibilité avec les différents formats vidéo
? Le très bon lecteur audio
Les moins :
? Quelques applis phares manquent encore dans BlackBerry World
? L'application Cartes est perfectible
? Le navigateur Web correct, mais qui souffre de l?écran trop petit
? Les couleurs des photos sont trop saturées
Test réalisé par Sofian Nouira
Date de publication : 23/08/2013.