Tout savoir sur : KALQ : un clavier optimisé pour les pouces
Il existe de nombreux claviers physiques ergonomiques séparant géographiquement les touches couvertes par la main gauche et celles par la main droite. C’est le cas par exemple des Natural Ergonomic Desktop de Microsoft. Mais depuis l’avènement des surfaces tactiles, les recherches sont moins nombreuses. Car la frappe sur un clavier virtuel est une pratique assez récente et ne nécessite que deux doigts : les deux pouces. En association avec l’université du Montana et celle de St Andrews, l’institut allemand Max Planck Institut Informatik a étudié le comportement des doigts sur l’écran.
De cette étude est née KALQ, un clavier virtuel avec touche séparée. Il sera disponible dès le mois de mai (pour un prix qui n’a pas été indiqué) pour tous les produits fonctionnant uniquement sur Android. Selon les résultats des études menés par l’institut Max Planck, un utilisateur de KALQ doit s’entrainer 8 heures environ pour adopter une rapidité comparable à celle d’un clavier ordinaire. Les utilisateurs très entrainés atteignent 37 mots à la minute (avec 5 % d’erreurs), soit une amélioration de 34 % de leurs performances habituelles.
Au lancement, le clavier sera proposé seul, sans aucun paramètre de configuration, ni programme d’entrainement intégré. Max Planck devrait améliorer son produit courant 2013 en lui ajoutant un programme, une compatibilité avec d’autres langues que l’anglais, la possibilité de passer d’un mode droitier à un mode gaucher, ou encore de changer la taille des touches pour s’adapter à la morphologie des pouces.