Elle s’appelle Eesha Khare. Elle a 18 ans et elle originaire de Californie. Elle ambitionne d’entrer à Harvard, à Boston. Et elle est l’une des vainqueurs du concours international de science et d’ingénierie organisé chaque année par Intel. Son innovation : un supercondensateur qui, s’il était intégré au niveau industriel, pourrait changer notre façon d’utiliser les produits rechargeables, qu’il s’agisse d’un smartphone ou d’une tablette, bien sûr, mais également d’un appareil photo numérique, d’un rasoir ou d’une voiture électrique.
Son composant a un nom aussi compliqué que le procédé qu’Eesha a utilisé pour le créer. Sachez néanmoins qu’il s’agit d’une cellule de batterie qui se recharge extrêmement vite (une batterie de mobile serait pleine en 20 à 30 secondes de charge) et qu’elle supporterait 10 000 cycles de charge, soit 10 fois plus que les batteries actuelles. Et ce n’est pas tout : une batterie composée de cette cellule serait totalement intégrable aux produits flexibles, une réponse à une tendance actuelle dans le monde des écrans. De plus, le cœur du composant est solide, et non liquide comme le Lithium. De quoi rassurer les amis de l’environnement.
Grâce à ce supercondensateur, Eesha empoche une prime de 50 000 dollars sous forme d’une bourse d’études. De quoi lui assurer de bonnes conditions pour continuer ses recherches durant son parcours universitaire. Elle aurait également été contactée par Google, apparemment très intéressé par cette découverte. Facile d’imaginer quel serait l’impact d’une telle batterie dans les smartphones de Motorola ou les plates-formes Nexus et Chromebook.