Toshiba se dote d’une stratégie agressive sur le segment des tablettes tactiles. Jusqu’ici, le constructeur japonais préférait agir en tant que suiveur du marché, singeant d’autres fabricants avec des produits très similaires à la concurrence, aussi bien en termes de prix que de performances. L’AT270, par exemple, est une bonne copie de la Nexus 7 d’Asus, mais un tantinet plus chère. Mais Toshiba a dévoilé 3 tablettes distinctes (Pure, Pro et Write) et une marque ombrelle pour les réunir : Excite. Hier, nous vous présentions l’Excite Pure, modèle entrée de gamme doté d’un chipset Tegra 3. La tablette devrait être comparable à l’actuelle AT300. Aujourd’hui, le voile se lève sur les deux grandes sœurs.
A y regarder de plus près, la Write et la Pro pourraient être considérées comme un seul et même produit. Les caractéristiques de ces deux tablettes 10,1 pouces sont strictement les mêmes. Ce qui les distingue cependant, c’est le stylet de la Write et l’application associée, TruNote. Une combinaison dont l’usage se rapproche du S-Pen des Galaxy Note. Write et Pro sont les premières plates-formes sous Tegra 4, hormis le Shield, cette console de jeu sous Android développée par nVidia. Voici l’essentiel de leur fiche technique commune :
- Écran 10,1 pouces doté d’une définition de 2560 x 1600
- Chipset nVidia Tegra 4
- 2 Go de mémoire vive
- Entre 16 et 32 Go de stockage interne, extensible par microSD
- Une sortie HDMI
- Capteur photo 8 Mpx à l’arrière
- Poids : 632 grammes
- Epaisseur : 10,5 mm
- Haut-parleurs Harman Cardon
Disponibles au Royaume-Uni, Excite Write et Pro sont respectivement commercialisés aux prix de 499 £ et 349 £. Leur disponibilité pour les autres pays européens n’a pas encore été confirmée. Toutes les photos sont disponibles sur le site de nos confrères de Pocket-lint.
Toshiba et nVidia se sont bien trouvés. Tous deux étaient en mauvaise posture sur le segment des tablettes. Le premier n’a pas su convaincre avec ses premiers modèles, souvent qualifiés de trop chers, et ce malgré des qualités techniques évidentes. Le second n’arrivait pas à placer son dernier chipset, le Tegra 4, dans les projets des constructeurs de smartphones et de tablettes. Une position bien inconfortable qui a, parmi d’autres raisons, amené le spécialiste de la carte graphique à imaginer une déclinaison plus économique (à tout point de vue), le Tegra 4i.