Tout savoir sur : Facebook Home : les fabricants de smartphones pas intéressés
La semaine dernière, nous relations la rencontre entre Mark Zuckerberg, le fondateur de Facebook, avec JK Shin, le patron de la mobilité chez Samsung. Une rencontre qui, selon le Korea Herald, aurait abouti à un refus de la part du géant coréen de s’impliquer dans la création d’un nouveau mobile avec Facebook Home, certainement refroidi par les très mauvais résultats du HTC First. Et nous indiquions que nous doutions qu’un seul constructeur d’ampleur mondial, même émergeant, serait intéressé par la fabrication d’un nouveau mobile avec Facebook Home. Hier, DigiTimes confirmait que le tour d’Asie de Mark Zuckerberg, qui a commencé par la Corée (sans passer par la case LG), aurait continué sur cette même note décevante.
La publication en ligne cite des sources anonymes internes aux constructeurs de terminaux. Selon elles, aucun fabricant n’aurait accepté l’offre du fondateur de Facebook. Aux côtés de Samsung, l’article de DigiTimes cite notamment Sony Mobile, Lenovo, ZTE et Huawei. Si le premier a tout à perdre en proposant un mobile bancal alors qu’il arrive désormais à convaincre sur le très haut de gamme avec des produits comme le Xperia Z ou le prochain Xperia ZU, la réponse négative des trois industriels chinois est déjà plus étonnante. Car ils ont tous les trois besoin de mieux faire connaitre leur marque auprès du grand public, même Lenovo qui démarre à peine son virage sur la mobilité. Selon DigiTimes, la raison évoquée est simplement la volonté de chaque fabricant de proposer sa propre interface et ses propres applications.
Ce refus unanime des constructeurs, s’il s’avère exact, est révélateur d’une fausse bonne idée de la part de Mark Zuckerberg. Car ce n’est pas HTC qui est mis en cause, mais bien l’interface Facebook Home, rejetée par les usagers (même après une baisse drastique du prix du First). Avec le One, HTC a réussi à convaincre les quatre opérateurs nationaux américains (Sprint, AT&T, Verizon, T-Mobile) d’intégrer son flagship. Et AT&T a même fait preuve de bonne volonté en étant le premier à commercialiser le First. Mais il a aussi été le premier à avouer son erreur et à envisager de le retirer de ses boutiques. Une décision qui a certainement provoqué le refus essuyé par Mark Zuckerberg.