Si Android continue de séduire constructeurs et utilisateurs, c'est bien parce qu'il est l'un des rares systèmes d'exploitation mobiles "ouverts" sur le marché. Les constructeurs sont ainsi libres de choisir les composants de leur choix, ouvrant la voie à une réelle segmentation en gammes. Il est notamment possible pour un même constructeur de différencier ses terminaux au sein même de celles-ci, contrairement à Windows Phone, afin de composer une offre la plus variée possible en multipliant les références. En découle une fragmentation importante du parc Android, qui ne va pas en s'arrangeant comme le montre le schéma, regroupant les terminaux en circulation cette année.
Selon les données récoltées par OpenSignal, à qui l'on doit ledit schéma, le parc Android comptait 4 000 modèles différents en circulation l'an dernier. Un chiffre qui aurait presque tripplé cette année pour frôler les 12 000 terminaux. Malgré un manque d'optimisation évident, ralentissements à la clé, la fragmentation semble alors ne pas être le virus mortel que l'on pouvait imaginer lorsque Google lançait son OS...
Lequel de Google ou Microsoft a alors fait le meilleur choix ?