Tout savoir sur : Ondes : le rapport de l'Anses pose de nouvelles questions sur les émissions des portables
Depuis quelques années maintenant, les constructeurs de téléphones portables et smartphones sont tenus d'indiquer le niveau d'émission d'ondes électromagnétiques de leurs engins, le fameux DAS signalé sur les fiches constructeurs. Pourtant, peu de recherches ont permis d'identifier à 100% l'existence d'un danger pour l'utilisateur. Cette nouvelle étude de l'Agence sanitaire, menée par 16 experts, est dans le même ton : elle conclut elle aussi que les émissions électromagnétiques ne présentent pas de de danger avéré pour la santé.
Et pourtant, même après un rapport scientifique, les préjugés ont la peau dure : à l'Elysée et dans les associations militantes, on martelle qu'il faut protéger les enfants de moins de 6 ans en les écartant au maximum des portables. La ministre Marisol Touraine a affirmé prendre toute la mesure de ce rapport et a ajouté que le gouvernement prendra le temps pour « examiner les conséquences à en tirer ». C'est au nom du principe de précaution et d'une incertitude mise en avant par les critiques du rapport qu'il est considéré plus sécurisé d'utiliser un kit mains-libres plutôt que de parler avec le téléphone directement sur l'oreille.
Ce même principe de précaution conseille de ne pas avoir des conversations dépassant les 40 minutes. Pour les enfants, il ne faut pas qu'ils téléphonent de manière régulière. De son côté, le directeur de l'ANSES a rappelé que le développement cérébral était certes continu jusqu'à la fin de la puberté, mais que le cerveau ne serait dans une position risquée que dans la petite enfance. Bref, la prudence est de mise, même si depuis une vingtaine d'années maintenant, les rapport, quand ils sont objectifs, se suivent, se ressemblent et ne disent pas grand chose de nouveau.
