Plusieurs choses peuvent détruire tous les efforts d'un constructeur pour vendre son produit. Avant l'annonce, il y a bien entendu les fuites qui annulent l'effet de surprise. Pendant l'annonce, il y a le risque de rater complètement l'entretien avec les journalistes et la présentation au public de l'appareil. Après l'annonce, il y a enfin la possibilité que les stocks ne soient pas suffisants pour combler la demander. C'est ce qui s'est passé à plusieurs reprises dans le secteur de la mobilité et particulièrement pour des produits alléchants comme ceux déjà cités.
Apple n'est jamais coutumier d'une rupture complète, même si les problèmes de stocks sont aussi connus de la grosse pomme. On pense par exemple à l'iPad Mini, première génération, qui a été en rupture de stock très rapidement pour la plupart des versions avant Noël l'an dernier. Cette année en revanche, les iPhone 5S et iPad Mini Retina semblent confrontés à un souci de stock : les usines n'arrivent pas à produire autant que ce que les clients demandent. C'est un souci évident, surtout à l'approche des fêtes de fin d'année.
Pour pallier ce problème, Apple serait, d'après le Wall Street Journal, en train de recruter de nouvelles manufactures. On sait que traditionnellement, Foxconn est l'endroit où tous les iProduits prennent vie. Il faudra peut-être désormais compter aussi sur Wistron, une usine qui devrait se charger des iPhone 5C et qui travaille habituellement pour Nokia et BlackBerry. L'iPad Mini, quant à lui, pourrait être donné à construire à Compal Communications, un autre groupe industriel. Trois usines au lieu d'une, une charge répartie sur plusieurs points et non plus centralisée : voilà ce qui pourrait permettre à Apple de fournir des modèles sans connaître de rupture à l'avenir.
