Tout savoir sur : Le premier smartphone Sailfish OS en vente le 27 novembre
Les informations s’enchaînent autour du Jolla, le constructeur finlandais indépendant de smartphones sous Sailfish OS, émanation de MeeGo reprise par d’anciens collaborateurs de Nokia. Après deux annonces autour de l’écosystème Sailfish OS, voici une troisième actualité bien plus importante qui vient d’être officialisée : la date de sortie de leur premier modèle. Celle-ci a été fixée au 27 novembre prochain par l’opérateur mobile partenaire, le finlandais DNA, qui se chargera de la distribution du produit. Bien sûr, à cette date, une petite poignée d’unités (450 seulement) seront disponibles, notamment pour les premiers à avoir précommandé le smartphone. Mais DNA promet que toutes les réservations seront honorées dans les semaines suivantes et que le mobile sera en stock dans le courant du mois de décembre.
Trop cher pour une telle configuration ?
Smartphone finlandais, lancement finlandais. Aucune date, ni accord n’ont été annoncé pour le reste de l’Europe ou d’autres continents. Bien évidemment, il sera toujours possible de l’acheter directement chez Jolla, moyennant les frais de port. Ceci étant, le prix du mobile pourrait devenir rédhibitoire. Rappelons que son prix nu est fixé à 399 euros, alors que ses composants sont positionnés milieu de gamme. Bien sûr, le design léché, rappelant particulièrement le N900 de Nokia (et un peu le N9 également), justifie en partie de montant. Mais le problème est surtout le temps de développement un peu trop long pour ce marché qui bouge tous les mois. Jugez plutôt cette fiche technique :
- Ecran 4,5 pouces IPS, doté d’une définition qHD (960 x 650) et certifié Gorilla Glass 2
- Chipset Qualcomm Snapdragon 400 dual-core cadencé à 1,4 GHz
- 1 Go de mémoire vive
- 16 Go de stockage interne extensible par microSD
- Capteur photo 8 Mpx avec flash LED
- Capteur visio 2 Mpx
- Batterie 2100 mAh
- Système d’exploitation Sailfish OS
Une configuration proche d’un Motorola Moto G, par exemple, lequel est vendu deux fois moins cher, pour des performances sensiblement équivalentes à un Nexus S ou un Galaxy SII. C’est ce que montre Browsermark, le premier benchmark auquel le Jolla a été confronté. Ceci serait notamment dû au moteur de rendu graphique de son navigateur Web, lequel provient de Mozilla. Le coup est dur pour cette initiative pourtant très intéressante.
Après Yandex, Here Maps
Jolla ne se définit cependant pas uniquement par son navigateur Web. Il est compatible avec les applications Android et devrait bénéficier de l’aide de Here Maps qui a officialisé un partenariat avec Jolla pour rendre son outil cartographique offboard compatible avec Sailfish OS. Une bonne nouvelle qui suit celle de l’accord passé avec le russe Yandex pour la fourniture d’une boutique dotée de nombreuses applications compatibles Android. Un store alternatif non officiel, mais tout à fait fonctionnel. Voilà deux informations qui devraient jouer en sa faveur.