Lorsque l'on évoque Samsung, on pense évidemment au premier vendeur de téléphones mobiles à travers le monde. Pourtant, les ventes du Coréen sont loin d'être au plus haut sur tous les marchés qu'il a investis. Il doit notamment faire face à une île d'irréductibles consommateurs lui préférant bien souvent des constructeurs locaux. L'archipel nippone résiste ainsi encore et toujours à l'envahisseur. Mais alors que la situation y a toujours été difficile, elle est aujourd'hui plus critique que jamais.
Selon une étude relayée par le Korea Herald, Samsung n'aurait écoulé qu'un petit million de ses smartphones au Japon entre les mois de juillet et septembre 2013. Il n'y détiendrait ainsi plus que 9,9 % de parts de marché. C'est moins bien que les 1,3 et 1,4 million de ventes réalisées au cours des deux trimestres précédents, et presque moitié moins que le score réalisé au dernier trimestre 2012. Devant lui, Sony avec 1,9 million de ventes et 18,9 % de parts de marché, mais aussi Sharp qui est parvenu à livrer 100 000 unités supplémentaires.
Personne ne résiste à Apple
Apple, en revanche, est l'un des rares constructeurs étrangers à parvenir à tirer son épingle du jeu au Japon. C'est d'ailleurs là un bien doux euphémisme puisqu'il s'accaparerait près de 40 % du marché avec quelques 3,8 millions d'iPhone 5S et 5C écoulés sur la même période, alors même qu'ils n'étaient disponibles qu'à compter du 20 septembre. Il faut dire que la firme californienne est depuis peu le partenaire privilégié de NTT DoCoMo, premier opérateur japonais. Voilà qui n'a sans doute pas aidé Samsung...
