Tout savoir sur : Bientôt des images 3D sortiront des écrans des smartphones
Quand la projection d’hologramme est évoquée, c’est évidemment à Star Wars que tout le monde pense. Cependant cela ne devrait pas rester de la science-fiction bien longtemps. Une start-up californienne appelée Ostendo Technologies, serait sur le point de finaliser un projecteur de la taille d’un capteur photo pour smartphone. Un premier composant, projetant des hologrammes en 2D, commencerait à être produit l’année prochaine. Il serait suivi très rapidement par un second modèle compatible 3D.
Des hologrammes aussi beau que des effets spéciaux
L’histoire d’Ostendo Technologies, qui démarre il y a dix ans environ, nous est contée par le Wall Street Journal qui s’est rendu sur place. Elle commence par une idée assez folle : afficher des images en relief visibles sans lunettes, à l’instar de la projection holographique de la Princesse Leia Organa au début de l’épisode 4 de Star Wars. Jusqu’ici, les travaux autour des hologrammes se sont concentrés sur l’utilisation conjointe de lumière et de miroirs. Ici, ce n’est pas le cas.
Une résolution titanesque de 5000 points par pouce
Le composant développé par Ostendo Technologies s’appuie sur un chipset composé de milliers de nanodiodes électroluminescentes (environ 5000 par pouce, ce qui est très loin des résolutions des dalles LCD) qui projettent une lumière sur une dalle de verre. L’avantage de cette technique, vis-à-vis des dalles autostéréoscopiques telles que celles de l’Evo 3D de HTC ou de l’Optimus 3D de LG, est l’impression de relief qui reste intacte, quelle que soit la position du spectateur.
Un composant pour la téléphonie mobile en premier ?
Ostendo Technologies souhaiterait évidemment voir son composant, mesurant un demi-centimètre de côté, animer le plus d’écrans possible. Mais l’entreprise se focalisera dans un premier temps sur le marché des smartphones. La première génération de chipset, livrée en 2015, sera en mesure d’afficher des projections en 2D. La seconde, qui suivra quelques mois plus tard, sera compatible 3D. Le Wall Street Journal a posté une vidéo de 5 secondes d’un prototype composé de 6 chipsets 3D qui affichent un dé à six faces. Voici le lien vers la vidéo.
Selon Ostendo, le surcoût de cette technologie dans un smartphone est significatif, mais pas rédhibitoire : 30 euros à payer pour le consommateur final, même pour la version 3D. Reste à savoir quel fabricant de mobiles sera le plus pressé et le plus captivé par cette technologie. Réponse, peut-être, en fin d’année prochaine...