Il y a un mois, Google et trois constructeurs indiens, Micromax, Karbonn et Spice, présentaient les premiers terminaux sous Android One : respectivement Canvas A1, Sparkle V et Dream Uno. Des smartphones sous KitKat dont le prix de vente tourne autour des 80 euros. Les voici tous les trois rootées grâce aux bons soins d’un développeur indien actif sur le forum XDA Developers. Membre affilié à la communauté CyanogenMod, le codeur a déjà sévi sur une demi-douzaine de smartphones, dont le Xperia L, le Galaxy S Advance, le Mi3 de Xiaomi et l’A110 de Micromax.
Les trois smartphones Android One ont été rootés
Trois smartphones d'un coup et potentiellement tous les suivants
Il n’aura donc fallu qu’un petit mois pour débloquer le bootloader des trois smartphones sous Android et pour y installer un Custom Recovery. Il ne s’agissait ensuite que d’une formalité pour y installer CyanogenMod 11, lequel est basé sur Android KitKat. Ou toutefois une version adaptée par le développeur qui est à l’origine du root des trois smartphones. Sur le forum XDA, le développeur confirme que la ROM est universelle. Elle est donc adaptable pour les trois smartphones, et potentiellement à tous les Android One suivants.
Cependant, le message sur le forum affirme que la version de la ROM custom n’est pas encore optimisée. Quelques bugs ont déjà été recensés, comme l’incompatibilité de la deuxième carte SIM et la déconnexion à Internet, ce qui est extrêmement fâcheux. Mais ces bugs devraient être corrigés dans les semaines à venir, tout au plus.
Un root qui risque d'en fâcher certains
Plus tôt dans la journée, nous vous informions des rumeurs qui indiquent que Cyanogen et Micromax auraient signé un accord pour créer ensemble un mobile à venir avant la fin de l’année. L’un des trois smartphones rootés provient justement de Micromax. Loin de nous l’idée que les deux événements sont liés. En revanche, se pourrait-il que le fabricant indien prenne ombrage de l’activité des développeurs indépendants liés à l’adaptation de la ROM Custom sur ses propres terminaux ? Voilà une mission bien politique pour une entreprise née d’une envie de non-conformisme.