Le Galaxy S6 n'est pas encore sorti mais les analystes parlent déjà d'objectifs de vente. C'est notamment le cas chez Mirae Asset Securities, à l'origine d'une note, rendue publique par Naver, indiquant que Samsung aurait prévu d'écouler 45 millions de pièces. Ce chiffre comprendrait également 10 millions de Galaxy S6 Edge, la fameuse variante avec écran incurvé comme pour le Galaxy Note Edge. Il serait cependant question de trois faces cette fois, soit d'une extension sur les deux bordures latérales.
Un objectif proportionnel aux efforts fournis ?
L'objectif de vente global paraît somme toute réaliste, d'autant que Samsung aurait redoublé d'efforts pour nous en mettre plein les yeux avec son prochain porte-étendard. Il aurait notamment demandé à ses équipes de designers d'oublier les modèles précédents pour repartir de zéro. Le résultat serait un smartphone à la construction « semi-métallique ». A en juger par ses dernières productions, cela se traduira sans doute par un cadre en métal sur lequel se fixeront des éléments en plastique.
Sous cette enveloppe se cacheraient évidemment des composants à la pointe : écran QHD, processeur Snapdragon 810 ou Exynos 7 Octa selon les régions, appareil photo haute résolution, etc. Evidemment, cette configuration serait commune aux deux Galaxy S6.
10 millions de Galaxy S6 Edge, c'est beaucoup d'écrans flexibles à produire...
Nous sommes en revanche étonnés de la part attribuée au Galaxy S6 Edge. 10 millions, c'est dix fois plus que l'objectif de vente exprimé au lancement du Galaxy Note Edge. Il n'était en effet que d'un million, et la principale raison était alors la capacité de production limitée de Samsung. Nous avons donc un peu de mal à croire qu'il est pu la multiplier dans de telles proportions en si peu de temps.
Nous devrions rapidement être fixés. La présentation serait fixée au 5 janvier, dans le cadre du CES, et le lancement commercial devrait logiquement suivre. Nous verrons alors s'il est aussi segmenté que celui de la phablette, laquelle vient d'ailleurs tout juste d'arriver chez nous trois mois après son officialisation.
