Actuellement, Apple place son argent. L’entreprise investit dans les usines de ses partenaires afin de les faire monter en puissance. Car ses besoins sont chaque année toujours plus importants. Et l’exigence de la firme de Cupertino n’a finalement que très peu de limites. Même si cela n’a pas toujours porté ses fruits, comme ce fut le cas avec GT Advanced Technologies, d’autres placements devraient être plus fructueux. Cela devrait être le cas de celui-ci : selon Reuters, la firme de Cupertino aurait investi 1,68 milliard de dollars auprès de Japan Display, la société conjointe de Sony, Toshiba et Hitachi qui produit, en partie, les écrans des iPhone.
Une usine au Japon pour créer des dalles d'iPhone
L’idée de ce placement n’est évidemment pas désintéressée. Japan Display sera chargé de développer une nouvelle usine. Elle sera située dans la province d’Ishikawa, sur la côte nord de l’île de Honshu (la principale île de l’archipel). Pour ceux qui connaissent la géographie japonaise, c’est au nord de Nagoya... Cette nouvelle infrastructure disposera certainement d’une aide financière locale ou nationale, comme ce fut le cas avec l’usine de Mesa en Arizona.
Cette usine devrait être quasiment consacrée à la production d’écrans pour les iPhone. Un partenariat gagnant-gagnant pour les deux parties. Japan Display sera le fournisseur quasi exclusif de dalles pour les smartphones de la firme de Cupertino et sera donc ainsi en mesure de répondre aux exigences de cette dernière. De l’autre côté, Apple uniformisera la qualité des écrans de son smartphone. Auparavant, c’était LG Display qui fabriquait la majorité des dalles, Japan Display n’étant qu’un soutien. Désormais, ce sera logiquement le contraire. Un accord quasi similaire d’une valeur de 1 milliard de dollars avait été trouvé il y a quelques années entre Apple et Sharp pour la production d’écrans à destination des tablettes.
Apple multiplie les partenariats financiers
Pour la troisième fois en quelques mois, Apple finance les projets de développement de ses partenaires fournisseurs. Les deux autres cas de figure étaient Foxconn et TSMC. Le premier a développé une usine pour produire des écrans, certainement à destination de produits différents. Le second a créé des lignes de production de chipsets en 16 nm FinFET afin de concevoir de futurs chipsets. TSMC n’est cependant pas arrivé à monter en volume sur cette technologie, forçant Apple à se rapprocher de Samsung. Mais le fondeur taïwanais ne devrait pas rester bredouille pour autant.
