Si les arnaques et autres fausses promotions ont toujours circulé sur Internet, l'une d'entre elles a fait beaucoup parler d'elle ces derniers jours, en envahissant littéralement la toile et les réseaux sociaux. En proposant l'iPhone 6 à 1 euro, cette offre sent pourtant le roussi à plein nez, mais les victimes « se comptent par dizaines » d'après l'UFC-Que Choisir.
Selon l'association de consommateurs, il existerait actuellement des « dizaines de variantes » de ces arnaques reprenant toutes le même schéma. « Chaque fois, le procédé est le même. La page promotionnelle, au design et à la rhétorique soignés, invite l’internaute à saisir son adresse e-mail et à accepter les conditions générales. Elles sont d’ailleurs détaillées en toute transparence juste en dessous de l’offre » selon l’UFC-Que Choisir.
L'utilisateur est ensuite invité à « saisir ses coordonnées bancaires. Et, quelques jours plus tard, il constate qu’une somme rondelette, de 49 à 89 € selon les offres, a été débitée de son compte, en plus de l’euro prélevé initialement ».
Une nouvelle arnaque a envahi le Web ces derniers jours
Jeux-concours, enquêtes de satisfaction mais aussi imitations d'articles de presse
Des sommes bien supérieures au prix d'un euro annoncé, et qui ne garantissent pas de recevoir le smartphone. En s'inscrivant (et en payant, donc), l'utilisateur bénéficie en effet d'une période d'essai permettant d'accéder aux services du site ayant mis en place l'opération, comme par exemple Rockyfroggy, Radioplanets.com, ou un club d’achat comme DealsOfToday.
Et l'iPhone 6 dans tout ça ? L'utilisateur devra avoir de la chance pour en bénéficier puisqu'il lui faudra être tiré au sort en « étant le plus souvent « sélectionné » tous les 500 participants » précise l’UFC-Que Choisir.
Ces arnaques peuvent prendre des formes diverses : jeux-concours, enquêtes de satisfaction mais aussi imitations d'articles de presse. Le journal La Tribune a d'ailleurs dû publier un article pour expliquer qu'il n'avait rien à voir avec ces fausses promotions.
Le plus souvent visibles sur les bannières publicitaires, ces arnaques ont également envahi il y a peu les réseaux sociaux et notamment Twitter et Facebook, par le biais de publications sponsorisées.
« Heureusement, les utilisateurs ne sont pas dupes », assure l'association de consommateurs. Mais le problème, c'est qu'il suffit qu'un infime pourcentage d'internautes tombe dans le piège pour que les escrocs rentabilisent leur opération...