Tout savoir sur : Windows 10 n'est pas un OS compétitif sur mobile selon Asus
Asus est un des nombreux challengers de la téléphonie mobile. Loin des leaders mondiaux que sont Apple, Samsung, LG, Xiaomi, Lenovo ou Huawei, le Taïwanais est cependant l’un des cinq premiers fabricants de PC dans le monde, avec Lenovo, Acer, Dell et HP. Donc Windows il connaît. L’OS de Microsoft anime ses tablettes et ses ordinateurs. Mais aucun mobile.
Sur ce marché, Asus a toujours préféré Android, que ce soit pour les PadFone, les FonePad ou les ZenFone, dont la dernière itération, animée par 4 Go de RAM et un chipset Intel Atom, fait grand bruit. Un choix que le constructeur assume pleinement, même à la veille de l’arrivée de Windows 10.
Windows 10 est idéal... pour les grands écrans
Accordant une interview à nos confrères de Mashable à l’occasion du lancement du ZenFone 2 aux États-Unis, Jonney Shih, le patron d’Asus, explique que, selon lui, la proposition de Windows sur mobile n’est pas aussi attractive vis-à-vis d’iOS et Android. Windows, dont la force est de proposer un environnement multitâche, ne vaut que s’il anime des écrans de 10 pouces et plus. Bref, des tablettes et des PC. Il concède naturellement que les applications universelles, l’adaptabilité de l’OS et la continuité de service entre les écrans seront une force.
Mais la prise en main et l’ergonomie ne semblent pas être les seuls arguments du manager. L’interview évoque également une raison économique : il n’y a qu’avec Android qu’un constructeur est capable d’offrir un smartphone puissant et économique. À plusieurs reprises, l’article de Mashable cite comme exemple le OnePlus, Huawei et Alcatel OneTouch. Nous y ajouterions naturellement Oppo, Meizu, Honor ou ZTE. Face à une telle compétition, Windows n’est donc pas approprié, selon le patron d’Asus.
Le ZenFone 2 est l'archétype de la stratégie d'Asus en téléphonie
Asus ZenFone 2 : puissant avant d'être beau
Dans cette interview, Jonney Shih explique que les challengers comme Asus doivent frapper fort pour se faire une place au soleil. Et face à une nuée de smartphones vendus autour des 300 euros et animés par des chipsets avec Cortex-A53 (MT6752 ou Snapdragon 615, sans les nommer), le ZenFone 2 est un mobile qui se veut donc être plus performant, même si le design n’est pas aussi travaillé que chez certains adversaires, notamment au niveau du châssis. Il justifie le design assez commun du ZenFone 2 par les coûts qu’un châssis fin et métallique implique. Il faut savoir choisir ses combats.