Fondé en 2011, Xiaomi est devenu en l'espace de quatre ans l'un des fabricants de téléphonie mobile les plus importants au monde, même si jusqu'ici il s'est focalisé sur le marché asiatique.
Des discussions ont bien eu lieu au sujet de son implantation sur le marché occidental, mais selon Hugo Barra, le vice-président de la firme chinoise, c'est un projet qui prendra beaucoup de temps. D'une part, la part de marchés des mobiles subventionnés est encore très élevée en Europe et en Amérique du Nord, ce qui n'est pas forcément du goût de Xiaomi qui s'appuie sur le prix abordable de ses smartphones pour se différencier de la concurrence. D'autre part, la mise en place d'un service client digne de ce nom représente un travail titanesque et un investissement financier important, et Xiaomi ne semble pas encore prêt à relever ce challenge. Pour l'instant il s'est donc contenté d'ouvrir une boutique en ligne d'accessoires en Europe et aux USA.
Mais d'après le Wall Street Journal, cela ne signifie pas pour autant qu'il ferme la porte à une exportation à court terme de ses smartphones loin des frontières asiatiques. Il serait même tout prêt de vendre ses premiers téléphones en dehors de son continent, puisque selon le journal économique américain il pourrait commencer à les commercialiser au Brésil dès le 7 juillet prochain.
Le Xiaomi Redmi 2 pourrait bientôt faire son arrivée au Brésil
Le Redmi 2 assemblé et commercialisé au Brésil ?
Mais toute la gamme du fabricant ne devrait pas être concernée, puisque Xiaomi devrait dans un premier temps commercialiser uniquement le Redmi 2. Ce dernier ne devrait cependant pas être vendu dans les boutiques physiques, puisqu'il ne serait disponible qu'en ligne. Notons d'ailleurs que Xiaomi ne se contenterait pas d'importer des produits fabriqués en Chine, puisqu'il les assemblerait également au Brésil.
Espérons donc que cette « phase de test » se déroule de la meilleure des manières pour le fabricant. Si l'expérience est un succès, l’étoile montante chinoise devrait vraisemblablement se pencher de plus près sur son implantation dans les pays nord-américains et européens.