Nokia a peut-être confirmé son intention de revenir sur le marché de la téléphonie mobile mais, à cause de l'accord passé avec Microsoft sur l'utilisation de sa marque dans ce domaine, ce n'est clairement pas pour tout de suite. Le Finlandais est bloqué jusqu'à fin 2016, mais il ne compte évidemment pas rester les bras croisés jusque là. Non. Il semblerait qu'il ait plutôt l'intention de profiter de sa période de mise à pied pour explorer les domaines voisins. Pas plus tard qu'hier, nous parlions de réalité virtuelle. Un sujet qui pourrait être abordé lors d'une conférence prévue à la fin du mois aux Etats-Unis. Cette fois, c'est d'accessoires connectés dont il est question.
Nokia s'interesse aux accessoires connectés
Une fois n'est pas coutume, c'est à travers une offre d'emploi postée sur LinkedIn qu'un projet de Nokia se dévoile. Repérée par nos confrères du portail NPU, celle-ci inclut une description qui ne laisse guère place au doute. Il y est question d'algorithmes, de données en pagaille, d'analyses et, surtout, d'appareils à porter. Notez le pluriel employé avec ces derniers. Il n'est donc pas uniquement question d'un bracelet ou d'une montre Nokia, mais sans doute aussi des autres modèles existant sur le marché.
A première vue, il pourrait donc simplement s'agir de développer une plateforme ouverte type Health (Apple) ou Fit (Google). Comprenez un panneau de contrôle aidant les utilisateurs de smartphones à suivre leur activité quotidienne et adapter leur conduite en vue d'améliorer leur hygiène de vie. Ce sera peut-être la mission du candidat sélectionné pour ce poste, mais nous imaginons mal Nokia s'arrêter là. Lui, qui avait déjà une montre en développement avant de céder sa branche Devices & Services à Microsoft.
La suite de Moonraker ?
C'est bien après la transaction que l'existence de cette dernière a été révélée. Il se racontait alors qu'elle était en développement au sein d'un projet baptisé « Moonraker ». Les quelques visuels en fuite la présentaient comme le parfait compagnon des Windows Phone avec une interface Metro. Dommage pour Microsoft, son opposition n'a visiblement pas totalement mis fin au projet et ce qui aurait pu être un ajout plus que bienvenu dans l'écosystème très limité de Windows Phone risque aujourd'hui plutôt de profiter à Android, nouveau terrain de jeu de Nokia...
