En début de semaine, nous vous avons présenté le LG Bello II. Un smartphone entrée de gamme qui succède au Bello de 2014. Et comme prévu, le constructeur coréen le décline sur le marché indien. Il en profite pour le rebaptiser : LG Max. Voilà un nom qui manque cruellement de saveur. Il est commercialisé dès aujourd’hui au prix de 10 990 roupies, soit un peu plus moins de 160 euros. Le blog high-tech indien Technodify, qui relaie l’information, estime d’ailleurs ce prix un peu élevé par rapport à la fiche technique du smartphone. Cela ne commence donc pas très bien.
Une fiche technique qui ne bouge pas...
Petit rappel de la fiche technique du Bello II. L’écran mesure 5 pouces et affiche une définition FWVGA (854 x 480), pour une résolution inférieure à 200 pixels par pouce. Le chipset quad-core cadencé à 1,3 GHz ressemble à s’y méprendre à un MediaTek MT6735. Il est accompagné de 1 Go de mémoire vive, 8 Go de stockage interne (naturellement extensible par microSDHC) et d’une batterie 2540 mAh. WiFi n, Bluetooth 4.0, GPS, le smartphone oublie la connexion 4G et se contente de la 3G. Une petite erreur, sans l’ombre d’un doute, même pour l’Inde.
Jusqu’ici, la fiche technique de ce smartphone reste assez similaire à son prédécesseur. C’est du côté de la photo qu’il faut se tourner pour un peu de nouveautés. À l’arrière, le capteur photo affiche une résolution de 8 mégapixels (comme le premier Bello), tandis que la webcam, compatible Gesture Shot, en propose une de 5 mégapixels (contre 1 mégapixel précédemment). Notez que le Bello II intègre un flash à l’arrière, mais aussi à l’avant. Un selfie phone qui souhaite donc être économique. Lors de l'officialisation du mobile en Inde, le fabricant coréen aurait vanté la présence de ce flash en façade. Or, nous savons bien que, à distance de bras, un flash (même LED) surchargera de lumière le cliché...
... alors que le marché indien a évolué
Sur le marché indien, LG n’est pas particulièrement actif, ce qui explique certainement ce décalage entre la proposition du Max et la réalité du marché. Il est moins agressif par exemple que son compatriote Samsung qui y a vu en début d’année le marché idéal pour lancer le premier smartphone sous son système d’exploitation maison, le Z1. Il l’est également bien moins que certains acteurs chinois aux dents longues, comme Xiaomi, lequel a même signé un partenariat stratégique avec l’une des figures industrielles emblématiques du pays, Ratan Tata (vous savez, la Tata Mobile). Peut-être ce lancement servira-t-il de prise de conscience pour LG ?