Tout savoir sur : Google et Samsung renforcent la sécurité sur leurs appareils Android
Avec la démocratisation de l'internet mobile est né un sentiment d'insécurité chez les utilisateurs de smartphones. Et ce n'est pas forcément bon pour les acteurs de la scène Android. Ce dernier souffre d'une assez mauvaise réputation dans le domaine. Apple n'hésite d'ailleurs pas à en jouer, pointant régulièrement du doigt le nombre important de malwares visant l'OS de son principal rival alors que la défense peine à s'organiser. Mais de nouvelles mesures ont été annoncées aujourd'hui.
Samsung et Google prennent les choses en mains
Il y en a deux et elles viennent des deux principaux contributeurs de l'écosystème d'Android. Le premier est nul autre que Google, son créateur également à l'origine des populaires Nexus. Le second est Samsung, premier vendeur de smartphones Android. Et tous deux entendent limiter les cyber-attaques visant leurs appareils en instaurant le déploiement régulier de patches afin de combler les failles susceptibles d'être exploitées par des personnes malintentionnées.
Des patches de sécurité tous les mois pour les Nexus et Galaxy
Chez Google, ce sont donc les Nexus qui sont visés. Le premier patch est d'ailleurs déjà en cours de déploiement sur les Nexus, 4, 5, 6, 7, 9 et 10 ainsi que sur le Nexus Player et vise un bug baptisé Stagefright. De nouveaux devraient être déployés tous les mois à l'avenir, dans la limite de la durée prévue pour le support logiciel, soit trois ans à partir de la première mise en vente ou 18 mois après le retrait du Google Store.
Chez Samsung, ce sont logiquement les Galaxy qui sont visés. Les patches seront, là aussi, déployés over-the-air tous les mois environ afin d'offrir une réponse plus rapide lorsqu'une nouvelle faille est découverte. Le bug Stagefright est également en train d'être corrigé actuellement.
Reste désormais à espérer que ces bonnes initiatives inspireront d'autres constructeurs même si la vigilance renforcée de Samsung pourrait bien déjà démotiver quelques hackers, ainsi privés d'accès à la plus grande partie du parc Android.