La France n’est curieusement jamais choisie par les développeurs internationaux pour faire partie des pays pour tester les nouveaux jeux et les nouvelles applications. En revanche, la Nouvelle-Zélande semble être le marché idéal pour cela, compte tenu de sa taille et du taux de pénétration des smartphones. Car, une fois encore, l’archipel océanique, accompagné de sa voisine l’Australie, a été choisi pour accueillir la période de beta test de Pokemon Go, un jeu actuellement en développement chez Pokemon Conmpany, filiale de Nintendo, et Niantic Labs, émanation d’Alphabet (ex Google). Les deux marchés épauleront les États-Unis et le Japon, évidemment sélectionnés compte tenu de la nationalité des deux partenaires.
Inutile de jouer les plus fins
Cette période de beta a été organisée en ligne, sur le site officiel des Pokemon et sur celui de Niantic Labs qui opèrera certainement le jeu durant sa période d’exploitation. Pour en faire partie, il faut demander une invitation à la filiale d’Alphabet qui la validera ou non. Les joueurs internationaux (dont français) ne peuvent en requérir une, puisque le site du développeur filtre les adresses IP. Et même si vous étiez tenté de vous connecter grâce à un VPN, nous ne sommes pas certains que les informations géolocalisées aient d’ores et déjà été implantées dans l’ensemble des pays où le jeu sera proposé. Nous vous conseillons donc d’attendre...
Même si aucune date plus précise qu’un vague 2016 n’a été officialisée, l’attente ne devrait plus être très longue. Annoncé en septembre dernier par Pokemon Company et Niantic Labs à destination des smartphones sous Android et iOS, Pokemon Go a fait l’objet d’une présentation en petit comité à la conférence Souh by Southwest (SXSW) de mars dernier, puis d’une publication plus détaillée sur Internet quelques jours plus tard. L’occasion donc d’en apprendre davantage sur l’esthétique et les mécaniques du jeu.
Un Pokemon grandeur nature
Pour rappel, Pokemon Go reprend le principe de la série de RPG née il y a vingt ans (février 1996 exactement) sur la Gameboy de Nintendo. Comme toujours, il vous invite à entrer dans la peau d'un dresseur de petits monstres à collectionner. Mais, au lieu de parcourir des champs, des forêts et des routes virtuels, Pokemon Go vous propose de sortir réellement de votre maison pour parcourir les rues de votre quartier et de découvrir les Pokemons qui y habitent virtuellement. Et même, au gré des rencontres, d’autres dresseurs avec qui vous pourrez sympathiser, ou au contraire affronter.
L’application utilise pour cela plusieurs technologies : la géolocalisation de votre appareil, ainsi que la boussole pour vous orienter ; la cartographie pour localiser l’ensemble des éléments de jeu, la réalité augmentée (avec la caméra du téléphone) pour afficher en temps réel le Pokemon à attraper et lancer des Pokeball dans leurs directions. Les échanger, les entraîner, les faire évoluer : Pokemon Go est un Pokemon après tout. Avec une grande différence : le jeu sera gratuit avec des achats intégrés pour les plus impatients. Car ni Nintendo, ni Google ne sont des entreprises à but non lucratif...