Tout savoir sur : Deux ans après le T2HD, Lumigon revient avec le T3
Généralement, un smartphone est remplacé commercialement au bout d'une année. C'est notamment le cas des modèles « porte-étendard » comme les Galaxy Sx de Samsung, les Gx de LG ou les iPhone d'Apple. Une règle tacite pour créer un rendez-vous régulier avec les fans et les consommateurs, même si ces derniers apprécient les petites surprises (quand elles sont bonnes). Bien sûr, des incidents ont contribué à ralentir le lancement de certains modèles emblématiques, comme le Mi 5 de Xiaomi ou le Find 9 d?Oppo. Si le premier a enfin été officialisé, le second reste encore à apparaître à l?heure où nous écrivons ces lignes.
Deux ans d'attente ?
Lumigon, marque très haut de gamme danoise dont le positionnement est assez proche de Gresso ou Vertu, fait partie de ces constructeurs qui préfèrent dévoiler un produit quand il estime qu'il est temps de le faire. En mars 2014, l'entreprise dévoilait le Lumigon T2 HD, un smartphone très haut de gamme (notamment pour les prestations externes). Deux ans plus tard, voici le T3 (la mention HD est visiblement devenue trop commune pour rester un argument commercial), un smartphone qui, comme son prédécesseur, multiplie les arguments-chocs pour justifier un prix relativement élevé.
Mais ce positionnement ne se justifie pas toujours, comme vous allez pouvoir le constater. D'abord, l?écran conserve sa définition HD (comprenez 720p et non 1080p) d'une taille de 4,8 pouces, pour une résolution légèrement supérieure à 300 pixels par pouces. Nous sommes loin des 500 pixels par pouce que dépasse le Galaxy S7, par exemple. Pour animer cet écran, Lumigon a choisi l?Helio X10 (ici cadencé à 2,2 GHz), un chipset davantage milieu de gamme que premium. 3 Go de mémoire vive et 128 Go de stockage accompagnent l'octo-core de MediaTek. La batterie, d'une capacité non annoncée, est compatible Pump Express et se recharge sans fil.
Capteur à vision nocturne
Compatible LTE catégorie 6, Bluetooth 4.1, WiFi ac dual band, GPS, infrarouge, NFC, MHL (via microUSB 2.0) et double SIM, le smartphone dispose d'un lecteur d'empreinte en façade (caché derrière un bouton matériel qui souligne l?écran). Le chipset audio est compatible Hi-Fi 24 bits/192 kHz et les haut-parleurs sont stéréo. Le capteur photo principal est un modèle 13 mégapixels avec autofocus à détection de phase et flash dual-tone. Il est accompagné, toujours à l'arrière, d'un second capteur de 4 mégapixels à vision nocturne avec double flash infrarouge. Une originalité amusante. Sous ce capteur se trouve une surface tactile. À l'avant, la webcam de 5 mégapixels est soutenue par un flash frontal. Le tout est animé par Android 6.0 Marshmallow.
Passons à l'extérieur, puisque c'est là que pratiquement toute la valeur du smartphone se concentre. Le mobile mesure 7,9 mm d?épaisseur et pèse 145 grammes dans sa version la plus simple. Vous remarquerez la présence d'un bouton supplémentaire sur la tranche. Il s'agit d'un raccourci matériel paramétrable. Le châssis est fabriqué en acier inoxydable. Les deux faces du mobile sont couvertes par du verre Gorilla Glass 4 (ce qui explique pourquoi le téléphone est compatible avec le chargement sans fil).
A partir de 770 euros... et plus si affinités
Le mobile est étanche et résistant à la poussière (pas de certification signalée, mais il devrait au moins être IP57). Certaines customisations avec de l'or et des diamants sont proposées pour les tranches, les boutons matériels et quelques détails. Proposé en trois coloris (noir, blanc et... orange), le mobile est vendu à partir de 645 euros hors taxe (774 euros TTC). Les versions exclusives (coque en acier, ajout d'or et de diamants) seront proposées à partir de 1100 euros. Voilà qui ne sera certainement pas compatible avec tous les budgets...