Les élus relèvent qu'en l'état des connaissances scientifiques actuelles, on ne peut pas conclure formellement et définitivement sur les effets des rayonnements des antennes GSM sur la santé, ni dans un sens (nocivité) ni dans l'autre (totale innocuité).
Les efforts déployés par les opérateurs pour améliorer la concertation et l'information des habitants, si réels soient-ils, sont jugés « insuffisants ». Les maires de grandes villes estiment que la charte signée entre les opérateurs et l'AMF est « trop générale et mal adaptée à la problématique des grandes villes ». C'est la raison pour laquelle la plupart des grandes villes ont initié la négociation de leur propre charte, visant, comme l'a suggéré dans un récent rapport Daniel Raoul, sénateur du Maine-et-Loire et adjoint au maire d'Angers, à établir un véritable « plan d'occupation des toits ».